« Je suis un homme du peuple » déclare Marcel Campion
Marcel Campion candidat à la mairie de Paris est l’invité de l’émission « 20 minutes chrono » de l’École de journalisme de Sciences Po, à l’occasion des municipales à Paris. Il se présente comme « un homme du peuple » et prône un « Paris du bon sens ».

« Je suis un homme du peuple » déclare Marcel Campion

Marcel Campion candidat à la mairie de Paris est l’invité de l’émission « 20 minutes chrono » de l’École de journalisme de Sciences Po, à l’occasion des municipales à Paris. Il se présente comme « un homme du peuple » et prône un « Paris du bon sens ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

À l’occasion des élections municipales de mars 2020, l’École de journalisme de Sciences Po en partenariat avec Public Sénat, reçoit les principaux candidats à la mairie de Paris. Marcel Campion, tête de liste du mouvement « Libérons Paris » est l’invité du nouveau numéro de « 20 minutes chrono ».

Le candidat à la mairie de Paris se présente comme un « homme du peuple » qui aime à se comparer à Jean Gabin et Bernard Blier : « Je parle à l’ancienne (…) Ce n’est pas parce que vous parlez à votre manière que vous êtres un gangster ou un bandit ou un hors-la-loi »

Marcel Campion prône un « Paris du bon sens », sans augmentation d’impôts : « Je suis un vrai parisien et je suis le seul opposant à Madame Hidalgo ». Le forain, toujours aussi remonté contre la maire de Paris, la surnomme « Annocchio » : « Elle a menti au monde forain comme elle ment aux parisiens ».

Interrogé sur ses propos homophobes de 2018, Marcel Campion ne les regrette pas vraiment et considère qu’il est victime d’un « coup monté » de l’entourage de la maire de Paris, « des pervers », expliquant que la vidéo est sortie un an après pour faire stopper son nouveau marché de Noël aux Tuileries. « Tous les homos de Paris qui me connaissent savent que je ne suis pas homophobe » explique-t-il.

Alors que la plupart des candidats veulent absolument montrer leur fibre écologiste, Marcel Campion fait tout autrement : « L’écologie, on nous en met une tête comme ça (…) Vous vous rendez compte qu’un enfant de 5 ans (…) qui sort de la maternelle, il vous explique qu’il va sauver la planète tellement on lui a bourré le crâne. » Une des mesures de son programme est de rouvrir les voies sur berge aux voitures en dehors des week-ends. Il souhaite également supprimer les trottinettes dans la capitale.    

Marcel Campion n’est pas particulièrement en faveur d’une police municipale à Paris et surtout pas armée : « Une arme c’est un permis de tuer (…) On ne donne pas d’armes à des gens de la ville de Paris. Il faut qu’ils soient sur le terrain, qu’ils rassurent, qu’ils sécurisent (…) Mais c’est tout. »

Dans la même thématique

« Je suis un homme du peuple » déclare Marcel Campion
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

« Je suis un homme du peuple » déclare Marcel Campion
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le