« Je suis une femme de droite », assure Calmels après le rappel à l’ordre de Wauquiez

« Je suis une femme de droite », assure Calmels après le rappel à l’ordre de Wauquiez

Virginie Calmels, la numéro 2 des Républicains recadrée dimanche par Laurent Wauquiez après des propos critiquant un tract du...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Virginie Calmels, la numéro 2 des Républicains recadrée dimanche par Laurent Wauquiez après des propos critiquant un tract du parti, a assuré lundi être "une femme de droite" et vouloir "continuer" à participer au "rassemblement" de sa famille politique.

Se disant "légitimiste", elle a rappelé sur Sud Radio que Laurent Wauquiez avait été élu à la tête du parti en décembre "avec 75% des suffrages".

"Je ne souhaite pas l'explosion de la droite et encore moins la montée des extrêmes, du populisme et du Front national. Donc c'est pour ça que j'ai fait cette démarche, je continue à la faire", a-t-elle dit, évoquant le "tandem" que M. Wauquiez a souhaité faire avec elle, "au nom du rassemblement de la famille".

"C'est ce rassemblement qui permettra à la droite de survivre et j'y participerai autant que je peux", a-t-elle insisté.

"Je ne change pas de conviction, j'ai toujours voté à droite, je suis une femme de droite, libérale, pro-européenne, et déterminée à ce que notre pays ne soit pas dans une droite molle sur les sujets notamment régaliens", a-t-elle poursuivi, jugeant nécessaire pour la France de "lutter contre le communautarisme, l'immigration; on doit choisir notre immigration et instaurer des quotas", a-t-elle estimé.

"On a beaucoup instrumentalisé des propos", a-t-elle aussi dit, expliquant que sa "marque de fabrique" était de "dire ce qu'elle pense": "non je n'ai pas validé ce tract".

Mme Calmels avait regretté jeudi que le tract du parti titré "Pour que la France reste la France" n'ait pas été validé par les instances dirigeantes "créées par Laurent Wauquiez", y voyant "un dysfonctionnement". Elle avait aussi jugé ce tract "un peu déséquilibré" et "peut-être inutilement anxiogène".

Dimanche, M. Wauquiez et son conseiller politique Brice Hortefeux ont rappelé à l'ordre Mme Calmels, le premier l'appelant à la responsabilité, le second évoquant un "impératif de solidarité".

La numéro 2 de LR a indiqué lundi qu'elle n'avait "pas distribué ce tract sur le terrain car elle était (ce week-end, NDLR) dans une fédération qui a fait le choix d'un autre tract".

"Ce n'est pas le slogan qui me choque, je suis une vraie patriote", a-t-elle fait valoir. "En revanche ma différence de sensibilité s'exprime notamment souvent dans le domaine économique parce que je suis une libérale, et je suis toujours choquée quand mon camp parle de cadeaux aux riches par exemple, ce n'est pas ma ligne politique", a-t-elle dit.

Dans la même thématique

« Je suis une femme de droite », assure Calmels après le rappel à l’ordre de Wauquiez
3min

Politique

Convocation d’Alexis Kohler devant la commission d’enquête sur les eaux en bouteille : « Lorsque l’on n’a rien à se reprocher, il vaut mieux venir », estime Laurent Burgoa

Laurent Burgoa, le président de la commission d’enquête du Sénat sur les eaux en bouteille espère qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, se rendra devant la commission d’enquête le 8 avril prochain. Par ailleurs, il déplore l’attitude adoptée par Nestlé Waters devant l’instance parlementaire, et désire que les travaux de cette commission débouchent sur une proposition de loi.

Le

FRA – ASSEMBLEE NATIONALE – QUESTIONS AU GOUVERNEMENT
3min

Politique

Procès du RN : cette décision imminente du Conseil constitutionnel qui pourrait concerner l’avenir de Marine Le Pen

Les Sages rendent leur décision ce vendredi matin au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte. Ce dernier conteste une peine d’inégibilité provisoire dont il fait l’objet. Or une peine similaire pourrait être prononcée à l’encontre de Marine Le Pen, dans l’affaire des eurodéputés du RN.

Le

« Je suis une femme de droite », assure Calmels après le rappel à l’ordre de Wauquiez
4min

Politique

« Ce qui fait le dérapage de notre dépense publique, ce n’est pas le soutien à l’Ukraine, c’est la dépense sociale », pointe François-Xavier Bellamy

Ce jeudi, François-Xavier Bellamy, député européen et vice-président des Républicains était l’invité de la matinale de Public Sénat. Alors qu’un sommet sur la sécurité a lieu aujourd’hui à Paris, il revenu sur l’annonce faite hier par Emmanuel Macron d’accorder à l’Ukraine une aide militaire supplémentaire de 2 milliards d’euros.

Le