​​​​​​Jean Castex : « Il n’y aura pas de zones sans contrôle d’identité »
Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre a clairement répondu à la Défenseure des droits qui a proposé la semaine dernière d’expérimenter l’arrêt du contrôle d’identité dans certaines zones.

​​​​​​Jean Castex : « Il n’y aura pas de zones sans contrôle d’identité »

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre a clairement répondu à la Défenseure des droits qui a proposé la semaine dernière d’expérimenter l’arrêt du contrôle d’identité dans certaines zones.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La proposition de Claire Hédon avait ému les syndicats de police et une partie de l’opposition.

 

La semaine dernière sur franceinfo, la Défenseure des droits avait dénoncé le caractère discriminatoire de certains contrôles d’identité. S’appuyant sur plusieurs travaux de chercheurs, un rapport du Défenseur des droits avait conclu en janvier 2017 qu’un « jeune homme perçu comme noir ou arabe […] a une probabilité 20 fois plus élevée » d’être contrôlé que l’ensemble du reste de la population.

C’est la raison pour laquelle Claire Hédon avait suggéré vendredi sur franceinfo d' « expérimenter l’arrêt du contrôle d’identité » dans certaines zones « parce qu’au bout d’un moment dans certains quartiers, pour certains jeunes, cela devient insupportable ».

« Pouvez-vous nous confirmer que cette expérimentation n’aura pas lieu ? » a demandé le sénateur du Nord, Dany Wattebled (INDEP) lors des questions d’actualité au gouvernement, ce mardi, pour qui cette proposition conduirait à des zones de non-droit et à un « renoncement ».

Pour lui répondre, Jean Castex a d’abord rappelé que la Défenseure des droits était une « autorité administrative indépendante qui formule un certain nombre de préconisations ». « Il se trouve que le gouvernement de la République est également indépendant de la Défenseure des droits. Avec tout le respect dû à cette institution, je le dis solennellement devant le Sénat et devant le pays qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas de zones sans contrôle d’identité » a-t-il confirmé sous les applaudissements de l’hémicycle.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

​​​​​​Jean Castex : « Il n’y aura pas de zones sans contrôle d’identité »
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

​​​​​​Jean Castex : « Il n’y aura pas de zones sans contrôle d’identité »
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le