C’est le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille, qui a adressé la première question au nouveau Premier ministre, Jean Castex. « Pouvez-vous nous dire quelles sont vos plus importantes priorités ? Et comment entendez-vous associer le Sénat à la conduite de votre politique ? »
Jean Castex a, tout d’abord, fait part de « sa vive émotion » en s’exprimant pour la première fois dans l’hémicycle du Sénat. Une assemblée, où son grand-père, Marc Castex a siégé pendant 9 ans en tant que sénateur du Gers. « Sans doute n’est-il pas totalement étranger au goût pour le service de la République qui n’a jamais cessé de m’animer ».
Le Premier ministre a ensuite rappelé que les priorités de son gouvernement « étaient fixées par le président de la République ». « Elles seront déclinées devant vous dans le cadre du discours de politique générale que je prononcerais la semaine prochaine ». « Le gouvernement sera tout entier mobilisé pour faire face à cette crise (économique et sociale) (…) sans la continuité des réformes de structure engagées » a-t-il simplement annoncé.
En ce qui concerne la teneur des futurs rapports que va entretenir l’exécutif avec le Parlement, et les élus locaux, le Premier ministre a fait part de « sa conviction que les politiques publiques que le gouvernement conduira (…) passeront par les territoires. Et je suis ici dans la chambre des territoires.
Dans ces conditions, l’action du gouvernement ne pourra que le conduire « à respecter la représentation parlementaire ». « Mais de surcroît à établir avec le Sénat des relations, certes courtoises, républicaines, mais approfondies dans le but (…) de servir nos concitoyens de manière plus efficace » a-t-il conclu.