Jean-Claude Mailly ne participera pas à la mobilisation du 19 avril

Jean-Claude Mailly ne participera pas à la mobilisation du 19 avril

L’union syndicale ne sera pas au rendez-vous de la prochaine manifestation. Le secrétaire général de Force ouvrière confirme sur Public Sénat qu’il ne se joindra pas à la mobilisation initiée par la CGT le 19 avril.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Suite aux manifestations du 22 mars qui ont fédéré syndicats et partis politiques de gauche, la CGT a appelé à « l'organisation d'une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle » le 19 avril. « J’apprends à la radio qu’il y a une mobilisation, donc a priori je ne vois pas pourquoi on irait », explique le secrétaire général de Force ouvrière. « Quand il y a des initiatives de ce type, on en discute avant ! », poursuit-il un brin agacé. Jean-Claude Mailly déplore par ailleurs que la manifestation qu’appelle de ses vœux la CGT tombe « 4 jours avant le Congrès de Force ouvrière ». Donc « non » Jean-Claude Mailly ne se joindra pas aux cortèges de la CGT le 19 avril.

« On n’a pas l’habitude de répondre à des convocations »

« On n’a pas l’habitude de répondre à des convocations », lance Jean-Claude Mailly. Le secrétaire général de la CFDT est vraisemblablement sur la même ligne. Interrogé sur la manifestation du 19 avril sur RTL, Laurent Berger juge que  l'opposition systématique est stérile. Autre désaccord avec la CGT, la convergence des luttes qui n'est « pas la tasse de thé de la CFDT, pour une raison simple, c'est que la convergence des luttes, elle ne permet jamais d'avoir des résultats concrets ».

La convergence des luttes « ça ne s’improvise pas »

Un point de vue partagé par Jean-Claude Mailly, pour qui la convergence des luttes « ne s’improvise pas ». « Ce n’est pas parce qu’il y a de multiples conflits (…) qu’obligatoirement ça coagule. Les grands mouvements interprofessionnels ces dernières années, ils ne sont pas nés comme ça (…) ils sont nés parce qu’un gouvernement a annoncé quelque chose que personne n’attendait et qui a mis le feu aux poudres du type plan Juppé en 95 », analyse-t-il.


 

Dans la même thématique

Jean-Claude Mailly ne participera pas à la mobilisation du 19 avril
3min

Politique

Dissuasion nucléaire française élargie : « Impossible d’imaginer qu’il y ait 27 doigts sur un bouton »  pour Bernard Guetta

L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.

Le

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le

Jean-Claude Mailly ne participera pas à la mobilisation du 19 avril
3min

Politique

Réarmement : « Je pense que la Russie n’est pas une menace pour le territoire français », estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.

Le