Jean-François Copé « plaide » pour « un directoire » à la tête des Républicains
Invité de l’émission « L’épreuve de vérité », le député-maire Les Républicains, Jean-François Copé,  a déclaré souhaiter « une direction collective » à la tête du parti LR sous forme d’un « directoire ».

Jean-François Copé « plaide » pour « un directoire » à la tête des Républicains

Invité de l’émission « L’épreuve de vérité », le député-maire Les Républicains, Jean-François Copé,  a déclaré souhaiter « une direction collective » à la tête du parti LR sous forme d’un « directoire ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Que va devenir la droite demain ? » : c’est la question que se pose Jean-François Copé, député-maire (LR) de Meaux. Après la défaite de François Fillon à l’élection présidentielle, le temps est à la « reconstruction » pour l’ancien candidat à la primaire de la droite et du centre. Pour « tirer les leçons du passé » et éviter à l’automne prochain « des élections fratricides pour savoir qui sera le président des Républicains », Jean-François Copé prône le collectif : « Je plaide pour qu’il y ait une direction collective, un directoire qui respecte toutes les sensibilités ».  

« Faire un inventaire des raisons pour lesquelles on a perdu, lancer des grands états généraux dans toute la France avec les électeurs de droite qui ont participé aux primaires (….), former de nouveaux candidats et les investir pour les élections municipales, et se préparer pour la primaire, si elle doit avoir lieu, en 2021 » c’est ce que propose l’ancien président de l’UMP.  « Ce qui s’est passé est très grave. La droite a été humiliée, ridiculisée, du fait d’agissements, de comportements, de choix politiques, de choix  personnels qui ont été désastreux (…) réagit-il encore. Et d’ajouter : « Il faut reconstruire une droite qui soit moderne et totalement étanche avec le Front National ».

Interrogé sur la future loi de moralisation de la vie publique, Jean-François Copé n’est pas en faveur  de la règle du non-cumul des mandats dans le temps qui, pour lui, prive les citoyens de leur vote : « Je suis maire de Meaux depuis plusieurs années, j’en suis plus qu’à mon troisième mandat (…) On va interdire aux gens de me réélire (…) Ce n’est pas le rôle du politique et encore moins d’un ministre, Monsieur Bayrou, qui a tellement de comptes à régler avec la droite. Derrière ça, il y a un processus, un peu désagréable, d’éradication » s’est-il agacé.

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le

Paris  Marine Tondelier meets French PM
3min

Politique

Rencontre à Matignon : les Écologistes menacent de « renverser Lecornu » s’il ne « renverse pas la table »

Tous les dirigeants de gauche, à l’exception de La France insoumise, qui a décliné l’invitation, se sont succédé mercredi 17 septembre dans le bureau du nouveau Premier ministre. À la sortie de Matignon, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, entourée de ses deux présidents de groupe, a résumé des échanges sans réponses concrètes.

Le