Jean-François Copé souhaite un directoire à la tête des Républicains
Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Jean-François Copé ne veut pas se précipiter vers l’élection d’un nouveau chef pour Les Républicains et plaide pour une transformation profonde du parti.

Jean-François Copé souhaite un directoire à la tête des Républicains

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Jean-François Copé ne veut pas se précipiter vers l’élection d’un nouveau chef pour Les Républicains et plaide pour une transformation profonde du parti.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une semaine après la déroute de son parti aux Européennes, Laurent Wauquiez s’est finalement résolu à quitter ses fonctions dimanche soir. Un départ salué par les cadres du parti, mais qui ne résout rien. « Je ne sais pas si LR est encore la structure qui peut permette de puiser l’énergie suffisante pour y arriver » réagit ce soir l’ex président de l’UMP. Il ajoute « Je ne suis pas sûr que tel quel, il ne faille pas réfléchir à une transformation profonde ».

Jean-François Copé milite pour que l’élection du président LR ne se fasse pas dans la précipitation : « Ensuite, je ne suis pas sûr qu’il faille se précipiter dès maintenant dans l’élection d’un nouveau chef de ce parti. » Les statuts du parti Les Républicains nécessitent une nouvelle élection dans les 65 jours. Alors faut-il modifier ces statuts ? Jean-François Copé ne répond pas de manière négative : « Vu le contexte, cela vaut peut-être la peine que l’on propose lors d’un conseil national de modifier un peu tout ça. Il faut peut-être proposer un directoire. »

Jean-François Copé conclut sur la nécessité pour Les Républicains de redevenir un parti de gouvernement : « Je n’ai pas de problème avec la culture du chef. Un chef, c'est fait pour cheffer à condition qu'il ait quelque chose à commander (...) Nous sommes pris en tenaille en Macron et Le Pen et ce n’est pas le bon débat. Le clivage n'est plus entre la droite et la gauche mais entre partis extrémistes et partis de gouvernement, nous sommes un parti de gouvernement. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Jean-François Copé souhaite un directoire à la tête des Républicains
3min

Politique

Nouvelle-Calédonie : le sénateur indépendantiste Robert Xowie dénonce la « méthode à marche forcée de l’Etat »

Le 8 décembre, les élus du Congrès de Nouvelle-Calédonie ont donné un avis favorable à la tenue d’une « consultation anticipée » sur l’accord de Bougival. Mais plus de la moitié des votants se sont abstenus ou se sont opposés à la mesure. Le sénateur indépendantiste, Robert Xowie a demandé au gouvernement de renoncer à cette consultation « qui risquerait d’aggraver la crise et d’accentuer les divisions ».

Le

Jean-François Copé souhaite un directoire à la tête des Républicains
4min

Politique

Budget 2026 : « Je crois qu’un accord est possible, parce que l’esprit de compromis habite aussi les sénateurs », estime le centriste Hervé Marseille

Au lendemain de l’adoption du projet de loi de financement de la sécurité sociale par les députés, au prix de plusieurs concessions entre l’exécutif et la gauche, les sénateurs poursuivent leur examen du budget de l’État. L’avenir du texte dépendra de l’aptitude des parlementaires à négocier un nouveau compromis, une voie en laquelle veut croire le président du groupe centriste au Sénat.

Le