La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Jean Lassalle publie son programme-manifeste, “Résistons!”
Par Public Sénat
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Jean Lassalle, candidat à l'élection présidentielle, publie vendredi un livre, "Résistons!" (éd. La Différence), à mi-chemin entre manifeste et programme électoral pour "retaper la France".
"Liberté, Egalité, Fraternité. Je ne connais pas de plus beau programme. Pourtant, que reste-t-il de nos beaux principes?", écrit le député centriste (ex-MoDem) des Pyrénées-Atlantiques en préambule.
Au fil des pages, il porte l'estocade au président François Hollande, dont le bilan dans la lutte contre la spéculation financière est, selon lui, "proche du néant" ainsi qu'à la classe politique, qui a fait de ses mandats une "profession". Il veut aussi, notamment, mettre fin à l'exploitation du pétrole, qui a mené la France à des "guerres indignes d'un pays civilisé".
Pour lui, tous ces maux engendrent "désespérance, incivisme, désordre et impopularité des gouvernants" et permettent à l'extrême droite de prospérer.
Estimant être "le seul à pouvoir rassembler", n'étant pas le "candidat des pauvres contre les riches", ni celui des "lobbies" ou d'un "parti", M. Lassalle propose de réorienter l'Europe vers une "société du partage et de la justice sociale" à travers une "meilleure répartition des richesses".
Il souhaite faire des campagnes une grande cause nationale, détruire "la dictature de la spéculation", investir massivement dans les énergies renouvelables et la recherche fondamentale, renouer avec la mer et les outre-mer et "assainir" la vie politique.
Afin également d'assurer la sécurité des Français, cet ancien "frère" de François Bayrou promet dans son livre de faire sortir l'Europe de l'Otan, de doter la France d'une "quatrième armée" destinée à lutter contre la cybercriminalité et de retirer les troupes françaises des théâtres d'opérations extérieures.
Européen convaincu, il prévoit par ailleurs l'instauration dès l'école primaire d'un cours d'instruction de "civilisation et culture européennes", avec l'objectif de faire émerger une "identité européenne" sur le Vieux continent.
En somme, le "berger-candidat" de 61 ans dit offrir aux Français le choix d'une "révolution pacifique et bienveillante" et les appelle à "rompre avec le cycle de la médiocrité, de la désespérance et finalement de la régression".