Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
Jérusalem : « la réaction du président Macron est la bonne », selon Dallier
Par Public Sénat
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Mercredi 6 décembre, Donald Trump a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël. Depuis, les réactions hostiles à cette décision fusent et le Hamas a appelé à une nouvelle Intifada.
Le sénateur (LR) Philippe Dallier, président du groupe d’amitié France-Israël, déplore le choix américain : « Ce qu’on attend des États-Unis, c’est de faire avancer le processus de paix (…) La décision de Donald Trump va exactement dans le sens opposé et elle est tout à fait regrettable. Ce qu’il y a à craindre maintenant ce sont des affrontements qui sont en train de se produire. J’espère qu’on saura arrêter tout ça. »
Interrogé sur l’intervention d’Emmanuel Macron désapprouvant la décision américaine et soulignant l’importance de la solution de deux États (Israël et la Palestine), Philippe Dallier a répondu clairement : « La réaction du président Macron est la bonne. Il a rappelé ce qui a toujours été la position de la France. »
« Une diplomatie à la légère »
La sénatrice (EELV) Esther Benbassa, membre du groupe d’amitié France-Palestine, est, elle aussi, en désaccord total avec le choix du président américain concernant Jérusalem : « Cette décision fait partie d’une diplomatie à la légère, vu l’ampleur de la question (…) C’est une décision lourde de conséquence. »
La sénatrice y voit des visées électoralistes pour Donald Trump : « Son électorat est évangéliste, c’est un électorat très important. A cela doit s’ajouter aussi le lobby pro-israélien ».
Et de conclure : « Aujourd’hui, dire que Jérusalem va devenir la capitale de l’État d’Israël signifie qu’il n’y aura pas de paix. »