JO 2024 : « Si l’audiovisuel n’est pas présent sur telle ou telle compétition sportive mais qu’elle est disponible sur une autre, pourquoi pas ? » estime Jean-Pierre Leleux
Jean-Pierre Leleux, rapporteur de la commission de la culture au Sénat et sénateur (LR) des Alpes-Maritimes, a réagi au micro de Sénat 360, concernant le plan d’économies dans l’audiovisuel public français et sur le possible renoncement de France Télévisions aux JO de 2024.   

JO 2024 : « Si l’audiovisuel n’est pas présent sur telle ou telle compétition sportive mais qu’elle est disponible sur une autre, pourquoi pas ? » estime Jean-Pierre Leleux

Jean-Pierre Leleux, rapporteur de la commission de la culture au Sénat et sénateur (LR) des Alpes-Maritimes, a réagi au micro de Sénat 360, concernant le plan d’économies dans l’audiovisuel public français et sur le possible renoncement de France Télévisions aux JO de 2024.   
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Lundi 4 décembre, le Sénat continue l’examen du projet de loi des finances pour 2018, en se penchant cette fois sur les crédits « culture ». Une baisse des crédits de l’audiovisuel public pour 2018 déjà annoncée suscite de plus en plus de tensions. Jean-Pierre Leleux, rapporteur de la commission de la culture au Sénat et sénateur (LR) de des Alpes-Maritimes, estime que cette baisse reste relativement modeste : « Elle ne représente qu’1% d’un budget considérable de plus de 3,5milliards ». Pour lui, l’important est que l’audiovisuel public se réforme : « Avec notre collègue André Gattolin, nous avons établi plusieurs rapports  pour appeler de nos vœux une réforme systémique de l’audiovisuel public (…) Le monde a changé (…) le numérique bouscule tout. Il faut maintenant que l’audiovisuel public se réforme comme les autres sociétés de l’audiovisuel du monde ».

Jean-Pierre Leleux est favorable à l’action du gouvernement sur ces dossiers : « Nous pensons qu’avec les messages que le gouvernement nous envoie, que Madame la ministre de la Culture nous envoie, on sent qu’il y a une volonté de réforme, qui se rapproche relativement beaucoup des rapports que nous avons faits (…) Le gouvernement peut s’appuyer sur nos rapports ».

Interrogé sur le risque que France Télévisions renonce au JO de 2024 pour des raisons de budget, Jean-Pierre Leleux ne s’en émeut pas : « Les droits sportifs coûtent de plus en plus chers. Le principal, c’est que le téléspectateur y ait accès gratuitement. Alors, ça, ça se discute avec d’autres chaînes. Si l’audiovisuel n’est pas présent sur telle ou telle compétition sportive mais qu’elle est disponible sur une autre, pourquoi pas ? »

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