JO : le Sénat vote en faveur du retour des CRS/maîtres-nageurs-sauveteurs sur les plages, dès la fin des Jeux
L’amendement en ce sens de la sénatrice du Var, Françoise Dumont, s’explique par le fait que les CRS/MNS seront entièrement mobilisés pour assurer la sécurité des sites olympiques, durant les JO de Paris 2024.

JO : le Sénat vote en faveur du retour des CRS/maîtres-nageurs-sauveteurs sur les plages, dès la fin des Jeux

L’amendement en ce sens de la sénatrice du Var, Françoise Dumont, s’explique par le fait que les CRS/MNS seront entièrement mobilisés pour assurer la sécurité des sites olympiques, durant les JO de Paris 2024.
François Vignal

Par Public Sénat

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Dans le cadre de l’examen du projet de loi sur les Jeux olympiques de Paris 2024, le Sénat a adopté jeudi soir un amendement de la sénatrice LR Françoise Dumont, qui prévoie la réaffectation rapide des personnels de police, dépêchés en renfort des polices locales, pendant la saison estivale, sur les plages des communes littorales, dès la fin des JO.

Le ministre de l’Intérieur « a fait savoir que, durant la période des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, aucune compagnie de CRS/maître-nageur-sauveteur (habituellement déployés dans les communes littorales pour accompagner l’augmentation de la population de touristes se rendant en vacances, à la mer) ne sera affectée sur les plages françaises. Elles seront entièrement mobilisées pour assurer la sécurité des sites olympiques », rappelle la sénatrice du Var dans un communiqué. Son amendement, adopté avec le soutien du gouvernement, s’assure ainsi que ces policiers seront bien de retour dès la fin des Jeux. Françoise Dumont a « bon espoir que cette disposition reste dans le texte définitivement adopté » ensuite par le Parlement, après son passage à l’Assemblée nationale.

Un amendement identique de la sénatrice de la Gironde, Nathalie Delattre (groupe RDSE), a également été adopté.

Le risque d’un manque de personnes pour la sécurité est l’un des enjeux de l’organisation des JO 2024, au point que le recours à l’armée commence à être évoqué, s’il n’y a pas assez d’agents de sécurité privée. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ne l’écarte pas totalement, en dernier recours.

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