Jordan Bardella : «Éric Dupond-Moretti n’est pas à sa place»

Jordan Bardella : «Éric Dupond-Moretti n’est pas à sa place»

Invité de l’émission Audition Publique, ce lundi, le député européen Jordan Bardella a demandé un moratoire sur l’immigration, et a estimé que le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti.  
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité sur le plateau de l’émission Audition Publique, de Public Sénat, l’eurodéputé Jordan Bardella a vivement critiqué le ministre de la Justice. Réagissant à l’assassinat terroriste de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine, le vice-président du Rassemblement national a estimé que le garde des Sceaux n’était « pas à sa place ». « J’estime que Mr Dupond-Moretti c’est Taubira (ndlr : Christine) en pire. Il incarne parfaitement le laxisme qui a imprégné une partie des juges et de l’Etat régalien. Il nous a dit il y a quelques mois que l’ensauvagement et l’insécurité étaient un fantasme, alors que cet été a vu se dérouler 900 agressions par jour », a soutenu Jordan Bardella. « Il a dit la France n’est pas un coupe-gorge, les faits lui donnent tort. Quand il nous explique qu’il faut continuer les libérations anticipées, dont des individus radicalisés et des islamistes il n’est pas à sa place pour donner justice au peuple français. »

Rebondissant sur ces propos, le député européen a demandé un « moratoire » sur l’immigration. « La France doit rester ouverte à l’égard de gens qui viennent pour travailler, pour étudier, dans le cadre d’une immigration choisie », a-t-il affirmé. « Quand on a aujourd’hui des tensions sécuritaires, des tensions communautaristes, 10 millions de pauvres et 6 millions de chômeurs, l’immigration coûte beaucoup d’argent ».

Dans la même thématique

Gabriel Attal et Emmanuel Macron
6min

Politique

Nouveau gouvernement : le bloc central s’ouvre doucement à la gauche… mais reste méfiant

Les responsables du bloc central, dont Gabriel Attal et François Bayrou, réunis à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, préparent l’après Barnier. « Le bloc central se serre les coudes et essaie de s’élargir », résume un participant. Alors que le PS montre une ouverture, l’ex-majorité présidentielle reste prudente, au point de craindre « une fausse main tendue » des socialistes.

Le

FRA : Matignon : Gilets Jaunes : consultations des partis politiques : LR
6min

Politique

Nouveau gouvernement : une coalition LR/PS est-elle possible ?

Alors que les tractations pour rechercher l’équilibre du futur gouvernement sont parties pour durer, les prémices d’une division sur l’opportunité de gouverner avec la gauche, apparaissent au sein de LR. Les dirigeants sont reçus à l’Elysée ce vendredi à 20 heures. On vous dévoile les trois priorités sur lesquelles vont insister les ténors du parti.

Le