Jour de carence: pour Hamon, « l’Etat fait des économies sur les gens qui partent en maladie »
L'ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon (ex-PS) a regretté vendredi le rétablissement annoncé par le gouvernement du...

Jour de carence: pour Hamon, « l’Etat fait des économies sur les gens qui partent en maladie »

L'ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon (ex-PS) a regretté vendredi le rétablissement annoncé par le gouvernement du...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon (ex-PS) a regretté vendredi le rétablissement annoncé par le gouvernement du jour de carence dans la fonction publique, affirmant que "l'Etat va faire des économies sur les arrêts maladie de ses fonctionnaires".

"Il y a des jours de carence dans le privé, mais ils sont compensés financièrement" dans la plupart des grandes entreprises, a fait valoir sur RTL l'ancien ministre socialiste, qui a quitté le PS pour fonder le "mouvement du 1er juillet".

"L'Etat va faire des économies sur les arrêts maladie de ses fonctionnaires, c'est une manière de moins bien indemniser ceux qui sont en arrêt maladie au motif de lutter contre l'absentéisme", a jugé M. Hamon.

"La réalité c'est qu'on devrait s'interroger sur la souffrance au travail", a-t-il poursuivi. "Il y a toujours des abus, mais à partir des abus, on ne peut pas expliquer aujourd'hui qu'il y ait autant d'arrêts maladie dans certaines administrations, qui sont liés à des méthodes de management, à une perte de sens".

Commentant les premiers éléments de calendrier des mesures de l’exécutif, notamment la hausse de la CSG annoncée pour 2018, Benoît Hamon a estimé que "ceux qui allaient mal hier iront un peu plus mal demain, hélas".

"Pour faire simple, les gens qui allaient bien avant vont toujours bien et eux ne sont pas mécontents. Ceux qui n'allaient pas bien avant, aujourd'hui peuvent se poser la question de savoir en quoi ils vont pouvoir d'une manière ou d'une autre bénéficier des politiques mises en oeuvre".

Partager cet article

Dans la même thématique

Jour de carence: pour Hamon, « l’Etat fait des économies sur les gens qui partent en maladie »
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le