Revigorés les parlementaires de la République en marche, après avoir passé tous ensemble deux jours à Tours ? À en croire François Patriat, président du groupe au Sénat, oui. « Je pense qu’après avoir écouté les parlementaires autour de moi, tout le monde s’est senti regonflé. Certains m’ont dit : ça fait du bien d’entendre ce discours. »
Les mots du Premier ministre ont, semble-t-il, remis du baume au cœur dans les rangs de la majorité, après une session dense, et un été difficile, marqué par un décrochage dans l’opinion. C’était un « discours d’engagement, de mobilisation, fait de lucidité fait sur la difficulté d’affronter le réel », résume le sénateur de la Côte-d’Or. Il ajoute qu’il n’y avait pas « d’autosatisfaction mais au contraire une volonté déterminée ».
« L’unité n’a jamais fait défaut »
L’ancien élu socialiste se plaît aussi à faire les parallèles avec le précédent quinquennat. Il réfute tout début de fronde, même minime. « L’unité n’a jamais fait défaut, il peut y avoir des divergences d’appréciations, il n’a jamais eu de frondeurs dans les rangs des marcheurs ». Il salue également les bonnes relations au sein du couple exécutif. « J’ai rarement vu un an après un exécutif fonctionner aussi bien. »
À la veille de la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale, le sénateur appelle à poursuivre les réformes. « Si on reculait aujourd’hui, on perdrait tout ! »