Politique
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale tente de mobiliser pour une nouvelle journée de contestation contre les orientations budgétaires. Néanmoins, le nombre de participants devrait être en recul.
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Par Public Sénat
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« Non, bien sûr que non. » Julien Bayou, qui vient tout juste de prendre ses fonctions de secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) ne sent pas « visé » par le monde agricole, en colère contre l’agri-bashing. Avec la rémunération des producteurs, le « dénigrement permanent » des agriculteurs était l’autre alerte soulevée par la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), lors du dernier mouvement national de la profession, le 27 novembre dernier.
« Ils ont tort, on va peut-être en discuter », explique Julien Bayou sur les chaînes parlementaires et Le Figaro live. « J’espère qu’ils répondront à la main qu’on tend. Nous sommes leurs meilleurs alliés », assure-t-il. Le patron du principal parti écologiste estime que le soutien au bio, avec des aides à la transition et des aides au maintien, est une réforme efficace à la crise des agriculteurs. « Quand un agriculteur passe au bio sa rémunération augmente. Quand ils restent dans le circuit conventionnel, un tiers seulement des agriculteurs peut se rémunérer », affirme-t-il.
Pour lui, l’agriculture conventionnelle ne peut justement pas répondre à leur détresse. « Ceux qui prétendent défendre les agriculteurs en les enfermant dans le système actuel ne sont pas leurs alliés […] Ce n’est pas suffisant d’aller au salon de l’Agriculture et de flatter les vaches et puis de dire ceux qui nous nourrissent, c’est super, et le lendemain, de les abandonner dans les mains des banques et des centrales d’achat. »
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