Julien Dray appelle le PS à « accélérer » sa restructuration pour ne pas « disparaître »
Le porte-parole du Parti socialiste, Julien Dray, a alerté lundi sur la montée de la "radicalité" dans le paysage politique...

Julien Dray appelle le PS à « accélérer » sa restructuration pour ne pas « disparaître »

Le porte-parole du Parti socialiste, Julien Dray, a alerté lundi sur la montée de la "radicalité" dans le paysage politique...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le porte-parole du Parti socialiste, Julien Dray, a alerté lundi sur la montée de la "radicalité" dans le paysage politique menaçant l'existence du PS, affirmant que son parti devait "accélérer" le calendrier des réformes.

"Si le paysage politique se structure entre une droite modérée et une gauche totalement radicalisée, la possibilité de transformer la société, le réel, va s'estomper", a déclaré Julien Dray au micro d'Europe 1.

"Le danger pour le PS est de se faire aspirer, de disparaître et de perdre son essence. On a besoin d'un PS qui reprenne son autorité politique et qui puisse éviter la radicalité pour la radicalité et éviter que la gestion l'emporte sur la volonté de transformer les choses", a ajouté le conseiller régional d'Ile-de-France.

"Il y a besoin d'un Parti socialiste réformiste, qui accepte l'exercice du pouvoir, sa réalité, sinon on risque d'avoir une radicalité qui se constitue - qui est sympathique et qui fait peut-être la une des médias et de l'actualité - mais qui est totalement inefficace et impuissante", a encore ajouté Julien Dray.

"Maintenant il faut accélérer le rythme car on a besoin d'une direction politique du Parti socialiste qui soit stable, qui ne soit pas intérimaire, et qui puisse émettre un message et donner une orientation politique à ceux qui croient encore à cette machine", a-t-il poursuivi alors que son parti est actuellement dirigé par une direction collégiale provisoire constituée de 28 membres.

"Il y a un idéal, un combat historique qui existe, qui subsiste, qui continue, il y a aussi une centaine d'élus sur le terrain qui continuent à croire à ce que représente le combat socialiste, le combat pour l'égalité, pour la justice sociale", a-t-il assuré.

"Il va falloir muter, tirer les leçons de ces défaites assez rapidement", a conclu Julien Dray.

Le Parti socialiste avait recueilli 6,35% des voix à la dernière élection présidentielle et 5,68% des voix lors des élections législatives, deux scores historiquement bas pour la gauche.

Partager cet article

Dans la même thématique

Julien Dray appelle le PS à « accélérer » sa restructuration pour ne pas « disparaître »
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le