Juppé et Sarkozy se sont parlé pour étudier « les sorties de crise »
Alain Juppé et Nicolas Sarkozy se sont parlé samedi soir pour étudier "les sorties de crise" autour de la candidature de François...

Juppé et Sarkozy se sont parlé pour étudier « les sorties de crise »

Alain Juppé et Nicolas Sarkozy se sont parlé samedi soir pour étudier "les sorties de crise" autour de la candidature de François...
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Alain Juppé et Nicolas Sarkozy se sont parlé samedi soir pour étudier "les sorties de crise" autour de la candidature de François Fillon à la présidentielle, Christian Estrosi annonçant lui une "initiative" dans le même sens avec Valérie Pécresse et Xavier Bertrand.

MM. Juppé et Sarkozy se sont parlé pour étudier "les sorties de crise" autour de la candidature de M. Fillon, a anonncé l'entourage du maire de Bordeaux à l'AFP. L'entourage de l'ancien président de la République a confirmé la conversation, sans faire davantage de commentaires, moins d'une heure avant le début du "grand rassemblement" en soutien à François Fillon, place du Trocadéro à Paris.

De son côté, M. Estrosi, président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), a annoncé dimanche sur BFMTV une "initiative respectueuse de François Fillon", avec deux autres présidents LR de région, Mme Pécresse (Ile-de-France), et M. Bertrand (Hauts-de-France), et "plusieurs autres" élus.

"Nous voulons proposer une initiative respectueuse de François Fillon", car, "comme l'a dit Nicolas Sarkozy lui-même hier (samedi), ça ne peut plus durer comme ça", a affirmé M. Estrosi.

"Un choix différent est impératif" mais il faut "ne pas humilier François Fillon", a-t-il ajouté, regrettant qu'"aujourd'hui, la voix de François Fillon (soit) couverte par le fracas des accusations lancées contre lui et par le tumulte des contestations" autour de lui.

"Nous allons faire une déclaration et indiquer une voie à suivre (...) Il ne s'agit à aucun moment d'apparaître comme des lâcheurs, comme des gens qui donnent un coup de poignard, mais simplement qui essaient d'apporter de la cohésion autour d'une initiative qui rassemble, qui fédère", a-t-il insisté en citant nommément le recours Alain Juppé.

"L'UDI a pris ses distances. Est-ce que quelqu'un peut imaginer que nous réunissions une majorité pour remporter à la fois la présidence de la République et une majorité parlementaire derrière, si nous ne réussissons pas à recoller tous ces morceaux?", s'est-il interrogé.

A 49 jours du premier tour, la droite peut-elle encore espérer gagner? "Si nous réglons notre choix dans les 48h ou trois jours, oui", a répondu M. Estrosi", mais "si nous maintenons la position qui est la nôtre, le soutien à François Fillon, nous enverrons tous les jours, un peu plus, vers Marine Le Pen".

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