Pas encore officiellement lancée, la candidature de Gabriel Attal pour prendre la tête de Renaissance ne fait plus beaucoup de doute en interne. Une bataille d’ex-premiers ministres, face à Elisabeth Borne, déjà candidate, va s’engager, au risque de tomber dans la guerre des chefs. Mais certains, à commencer par Emmanuel Macron, prônent un accord pour avoir un seul candidat.
Karoutchi “réfléchit” à se porter candidat à la présidence de LR
Par Public Sénat
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Le sénateur LR des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi a indiqué lundi qu'il "réfléchi[ssait]" à se porter candidat à la présidence des Républicains, n'excluant pas une possible scission du parti.
"Je ne vous cache pas que, parti comme ça, (...) je réfléchis" à une possible candidature, a affirmé Roger Karoutchi sur Sud Radio/Public Sénat, réagissant aux vifs échanges du week-end entre Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand par presse interposée.
Ce dernier a annoncé dimanche qu'il ne briguerait pas la présidence des Républicains à l'automne, préférant une candidature de Valérie Pécresse et accusant M. Wauquiez de "courir après l'extrême droite".
"A ma connaissance, Valérie Pécresse n'a toujours pas dit qu'elle était candidate, donc c'est sympathique de dire +je la soutiens+", a réagi M. Karoutchi.
"Quand je vois un certain nombre de gens qui ont recherché des parrainages, je peux le faire aussi", a-t-il ajouté, précisant que "la seule chose qui pourrait m'intéresser (chez un autre candidat), c'est qu'il dise qu'il n'a pas d'ambition, ne cherche pas à remonter le parti pour en faire une machine de guerre".
Roger Karoutchi n'a par ailleurs pas rejeté l'idée d'une possible scission des Républicains.
"Au début de l'UMP, on faisait des gros scores, on gagnait des élections. (...) Puis à force, comme il fallait que tout le monde soit d'accord, on ne disait plus grand chose (...), nos électeurs se sont désintéressés, et on est passé de 30/35% à 20%", a regretté l'ex-secrétaire d’État aux Relations avec le parlement.
"Si c'est pour se retrouver à 20%, est-ce qu'on n'a pas intérêt à (faire) deux familles avec plus d'extension ? Je suis plutôt pour l'unité de la famille, mais comment concevoir, organiser l'unité de la famille et la diversité de la proposition et de l'offre ? Si on n'est pas capable de le faire, il ne faut pas rester ensemble", a-t-il lancé.