La sénatrice LR Fabienne Keller a appelé jeudi François Fillon "à sa responsabilité d'homme d'Etat", soulignant que "lui seul peut organiser l'après-François Fillon en termes de candidature".
"J'appelle François Fillon à sa responsabilité d'homme d'Etat qui veut redresser la France puisque lui seul peut organiser l'après-François Fillon en termes de candidature", a déclaré Mme Keller sur RFI. Dans un communiqué mercredi soir, elle avait déjà appelé "François Fillon à prendre une décision plus grande que son destin personnel, à prendre en compte le destin de la France".
"Je l'appelle à construire une alternative, mais rien ne peut se faire sans lui puisque c'est lui qui a été validé, choisi par la primaire", a développé sur RFI la sénatrice du Bas-Rhin, qui avait soutenu la candidature d'Alain Juppé.
"Il y a un temps pour tenir bon et puis il y a le temps de la prise de conscience de la situation électorale, de la réalité du ressenti de la population", a-t-elle jugé.
Mme Keller a également regretté "les attaques réitérées" contre la justice de M. Fillon, qui "ont été extrêmement violentes" mercredi, a-t-elle déploré. "En tant que parlementaire, en tant qu'élu national, il ne peut pas attaquer la justice. Il ne peut pas faire campagne contre l'institution judiciaire".
Fabienne Keller le 30 mars 2014 à Strasbourg
AFP/Archives
"Il n'est pas possible pour quelqu'un qui aspire aux plus hautes fonctions d'attaquer l'une des grandes institutions garantes de la démocratie", a martelé l'ancienne maire de Strasbourg. "Il faut qu'il accepte de regarder tout cela en face. Bien sûr tout cela est extrêmement douloureux pour lui. C'est un homme qui a du coeur, qui souffre beaucoup, mais il a aussi la responsabilité de permettre la mise en oeuvre" du programme de la droite, a-t-elle dit.
Après trois ans d’âpres négociations, l’Union européenne se dirige vers un accord pour un nouveau pacte migratoire. Les échecs répétés de la réglementation actuelle et les récents épisodes d’afflux de migrants ont fini de convaincre les Vingt-sept de la nécessité d’en finir avec le statu quo. Analyse avec François Héran, sociologue et démographe, spécialiste des questions de migrations internationales.
Saisi par plusieurs ONG, le Conseil d’Etat doit se pencher vendredi sur la pratique des « contrôles au faciès ». Les associations demandent au juge administratif d’ordonner à l’Etat de prendre une série de mesures telle que la modification du Code de procédure pénale pour interdire la discrimination dans les contrôles d’identité. Un débat de longue date au Sénat et dans le débat public.
A lui seul, il représente l’institution. Gérard Larcher s’apprête à être réélu président du Sénat pour la cinquième fois, le 2 octobre. Une longévité qui fait figure d’exception dans le paysage politique actuel. Depuis sa première élection en 2008 au Plateau, le sénateur LR a su imprimer sa marque sur la Haute assemblée.
Pierre Laurent est du genre réservé. Aussi bien au Sénat qu’au Parti communiste, ce Parisien de naissance a pourtant occupé les plus hautes fonctions : vice-président du Sénat, secrétaire national du PCF.. Après onze ans à la Chambre haute, il s’apprête à rendre les clés, côté parti en revanche, il ne rendra jamais sa carte.
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