Kimelfeld, ancien bras droit de Collomb, candidat à la métropole de Lyon en 2020
David Kimelfeld scelle son émancipation vis-à-vis de son ancien mentor en annonçant mardi sa candidature en 2020 à la métropole...

Kimelfeld, ancien bras droit de Collomb, candidat à la métropole de Lyon en 2020

David Kimelfeld scelle son émancipation vis-à-vis de son ancien mentor en annonçant mardi sa candidature en 2020 à la métropole...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

David Kimelfeld scelle son émancipation vis-à-vis de son ancien mentor en annonçant mardi sa candidature en 2020 à la métropole de Lyon que Gérard Collomb lui avait confiée à son départ pour le ministère de l'Intérieur.

"Oui, je serai bien sûr candidat", annonce-t-il dans une interview au "Talk" du Figaro.

"Je vais rester président de cette métropole jusqu'à la fin et je vais surtout porter un projet pour cette métropole au-delà de 2020. J'en ai envie, j'ai pris en main cette métropole et je ne le ferai non pas seul mais collectivement", ajoute cet autodidacte, infirmier dans une première vie professionnelle avant de devenir chef d'entreprise.

"La métropole doit être composée d'une majorité la plus large possible, qui va du centre-droit jusqu'aux écologistes", insiste-t-il. Evoquant la "volonté du grand rassemblement", il cite aussi les "socialistes" et "bien sûr Gérard Collomb", mais sans mentionner LREM, parti auquel il est censé appartenir.

En quittant avec fracas le gouvernement pour retrouver ses très chères terres lyonnaises, Gérard Collomb avait indiqué vouloir être candidat à la fois à la mairie et à la métropole où sont concentrés l'essentiel des pouvoirs. Sachant qu'il lui faudrait à un moment ou un autre choisir entre les deux postes.

A son sujet, M. Kimelfeld se contente de dire que ses relations avec M. Collomb sont celles "d'un président de la métropole avec un maire de Lyon, une ville qui compte dans cette métropole".

Il loue en revanche ses "bonnes" relations avec Laurent Wauquiez, le président des Républicains, malgré leurs "divergences" politiques.

Peu connu du grand public, David Kimelfeld, 57 ans, jouit de l'image d'un homme de dossiers qui a à cœur de montrer une fibre plus sociale et écologique que Gérard Collomb à la tête de la métropole.

Ce fils d'une employée de banque et d'un représentant de commerce a commencé dans la première métropole de France comme vice-président du Grand Lyon chargé du développement économique en 2008, avant d'en devenir numéro 2 et donc bras droit de Collomb en 2014.

Il est par ailleurs maire du 4e arrondissement de Lyon depuis 2011 et prévient qu'il ne briguera pas de nouveau ce poste en 2020.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le