Kohler: la suspension de Benalla peut sembler aujourd’hui « insuffisante »
Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a déclaré jeudi devant la commission d'enquête du Sénat que la suspension d...

Kohler: la suspension de Benalla peut sembler aujourd’hui « insuffisante »

Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a déclaré jeudi devant la commission d'enquête du Sénat que la suspension d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a déclaré jeudi devant la commission d'enquête du Sénat que la suspension d'Alexandre Benalla prononcée après le 1er mai pouvait "apparaître insuffisante", mais qu'elle était "proportionnée" lorsqu'elle a été prise au "regard des éléments connus le 2 mai".

"Je maintiens qu'à la lumière des faits connus depuis lors, la sanction peut apparaître insuffisante, mais que symétriquement, au regard des éléments connus le 2 mai, la sanction était proportionnée", a déclaré M. Kohler devant les sénateurs.

Mercredi, Emmanuel Macron a estimé face à la presse que la sanction infligée à M. Benalla pour avoir malmené et frappé deux personnes en marge de la manifestation du 1er-mai était "proportionnée". "Sinon je leur aurais demandé d'en prendre une autre", a ajouté M. Macron en référence aux responsables de son cabinet qui lui ont proposé la sanction.

M. Benalla, de même qu'un employé de La République en marche (LREM), Vincent Crase, ont depuis été mis en examen, notamment pour "violences en réunion", après la révélation d'une vidéo du 1er mai par le journal Le Monde.

M. Kohler a par ailleurs assuré qu'"il n'existe pas de police parallèle à l'Elysée". "Nous n'employons pas de vigiles privés pour protéger le chef de l'Etat", et "M. Benalla n'a jamais été en charge de la protection de la présidence de la République".

Partager cet article

Dans la même thématique

5min

Politique

Conférence Travail et Retraites : « Si on veut avancer sur les retraites, il faut passer par la case travail »

Alors que la bataille à laquelle se livrent l’exécutif et les députés sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale bat son plein à l’Assemblée nationale, les partenaires sociaux se réunissent ce matin pour la première plénière de la conférence sur les retraites. Souhaitée par Sébastien Lecornu, le ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou y voit une « démarche moderne et inédite », souhaitant replacer le travail au cœur des débats.

Le