Kohler: la suspension de Benalla peut sembler aujourd’hui « insuffisante »
Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a déclaré jeudi devant la commission d'enquête du Sénat que la suspension d...

Kohler: la suspension de Benalla peut sembler aujourd’hui « insuffisante »

Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a déclaré jeudi devant la commission d'enquête du Sénat que la suspension d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a déclaré jeudi devant la commission d'enquête du Sénat que la suspension d'Alexandre Benalla prononcée après le 1er mai pouvait "apparaître insuffisante", mais qu'elle était "proportionnée" lorsqu'elle a été prise au "regard des éléments connus le 2 mai".

"Je maintiens qu'à la lumière des faits connus depuis lors, la sanction peut apparaître insuffisante, mais que symétriquement, au regard des éléments connus le 2 mai, la sanction était proportionnée", a déclaré M. Kohler devant les sénateurs.

Mercredi, Emmanuel Macron a estimé face à la presse que la sanction infligée à M. Benalla pour avoir malmené et frappé deux personnes en marge de la manifestation du 1er-mai était "proportionnée". "Sinon je leur aurais demandé d'en prendre une autre", a ajouté M. Macron en référence aux responsables de son cabinet qui lui ont proposé la sanction.

M. Benalla, de même qu'un employé de La République en marche (LREM), Vincent Crase, ont depuis été mis en examen, notamment pour "violences en réunion", après la révélation d'une vidéo du 1er mai par le journal Le Monde.

M. Kohler a par ailleurs assuré qu'"il n'existe pas de police parallèle à l'Elysée". "Nous n'employons pas de vigiles privés pour protéger le chef de l'Etat", et "M. Benalla n'a jamais été en charge de la protection de la présidence de la République".

Partager cet article

Dans la même thématique

Kohler: la suspension de Benalla peut sembler aujourd’hui « insuffisante »
3min

Politique

Nouvelle-Calédonie : le sénateur indépendantiste Robert Xowie dénonce la « méthode à marche forcée de l’Etat »

Le 8 décembre, les élus du Congrès de Nouvelle-Calédonie ont donné un avis favorable à la tenue d’une « consultation anticipée » sur l’accord de Bougival. Mais plus de la moitié des votants se sont abstenus ou se sont opposés à la mesure. Le sénateur indépendantiste, Robert Xowie a demandé au gouvernement de renoncer à cette consultation « qui risquerait d’aggraver la crise et d’accentuer les divisions ».

Le