L’affaire Benalla, une « tentation de polices parallèles », selon Marine Le Pen
L'affaire d'Alexandre Benalla, un collaborateur de l'Elysée qui, coiffé d'un casque des forces de l'ordre, a frappé un...

L’affaire Benalla, une « tentation de polices parallèles », selon Marine Le Pen

L'affaire d'Alexandre Benalla, un collaborateur de l'Elysée qui, coiffé d'un casque des forces de l'ordre, a frappé un...
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L'affaire d'Alexandre Benalla, un collaborateur de l'Elysée qui, coiffé d'un casque des forces de l'ordre, a frappé un manifestant le 1er-Mai, met "en lumière la tentation de polices parallèles", a estimé vendredi Marine Le Pen, qui demande à Emmanuel Macron de "s'expliquer".

"Les pratiques de l'Elysée semblent mettre en lumière la tentation de polices parallèles agissant en dehors de tout cadre légal", a déclaré la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN) dans une vidéo au ton très solennel.

"La question politique porte sur les conditions dans lesquelles ces actes ont été rendus possibles, comment, pourquoi et par qui ils ont été couverts et enfin ce qu'ils révèlent de la nature du pouvoir", a souligné la dirigeante du RN.

"Cette affaire révèle qu'il (Emmanuel Macron) n'a pas simplement oublié d'incarner la fonction présidentielle mais que le pouvoir qu'il décrivait lui-même comme jupitérien semble s'affranchir des valeurs sur lesquelles repose notre République", a affirmé la finaliste de la présidentielle en 2017.

"Ces personnes (M. Benalla et Vincent Crase) ont visiblement bénéficié de protections illégitimes voire illégales de la part d'agents publics", selon la députée du Pas-de-Calais.

"Le ministère de l'Intérieur, au courant de ces faits, s'est gardé d'y donner les suites juridiques et judiciaires qu'ils exigeaient" et "les services de sécurité officiels de l'Elysée ne pouvaient ignorer les fonctions particulières de ces collaborateurs, venus d'on ne sait où et qui bénéficiaient de privilèges inexplicables", fait valoir Marine Le Pen,.

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