L’affaire Benalla, une « tentation de polices parallèles », selon Marine Le Pen

L’affaire Benalla, une « tentation de polices parallèles », selon Marine Le Pen

L'affaire d'Alexandre Benalla, un collaborateur de l'Elysée qui, coiffé d'un casque des forces de l'ordre, a frappé un...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'affaire d'Alexandre Benalla, un collaborateur de l'Elysée qui, coiffé d'un casque des forces de l'ordre, a frappé un manifestant le 1er-Mai, met "en lumière la tentation de polices parallèles", a estimé vendredi Marine Le Pen, qui demande à Emmanuel Macron de "s'expliquer".

"Les pratiques de l'Elysée semblent mettre en lumière la tentation de polices parallèles agissant en dehors de tout cadre légal", a déclaré la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN) dans une vidéo au ton très solennel.

"La question politique porte sur les conditions dans lesquelles ces actes ont été rendus possibles, comment, pourquoi et par qui ils ont été couverts et enfin ce qu'ils révèlent de la nature du pouvoir", a souligné la dirigeante du RN.

"Cette affaire révèle qu'il (Emmanuel Macron) n'a pas simplement oublié d'incarner la fonction présidentielle mais que le pouvoir qu'il décrivait lui-même comme jupitérien semble s'affranchir des valeurs sur lesquelles repose notre République", a affirmé la finaliste de la présidentielle en 2017.

"Ces personnes (M. Benalla et Vincent Crase) ont visiblement bénéficié de protections illégitimes voire illégales de la part d'agents publics", selon la députée du Pas-de-Calais.

"Le ministère de l'Intérieur, au courant de ces faits, s'est gardé d'y donner les suites juridiques et judiciaires qu'ils exigeaient" et "les services de sécurité officiels de l'Elysée ne pouvaient ignorer les fonctions particulières de ces collaborateurs, venus d'on ne sait où et qui bénéficiaient de privilèges inexplicables", fait valoir Marine Le Pen,.

Dans la même thématique

Vinci Autoroutes augmentation du prix des peages
3min

Politique

Profits des sociétés d'autoroutes : “Le sénat avait vu juste”

Les chiffres d’affaires des quatres principales sociétés d'autoroutes s'envolent et donnent raison aux prévisions de la commission d'enquête du Sénat de 2020.  Presque vingt ans après la privatisation des autoroutes françaises, les actionnaires encaissent des surprofits colossaux. Dans un contexte d'économies drastiques, des sommes pareilles font tâche. 

Le

PARIS,  Retirement protest demanding the payment of pension benefits
5min

Politique

Abattement fiscal des retraités : les sénateurs peu favorables à sa suppression

5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.

Le