L’affaire Ferrand « ressemble fichtrement à l’affaire Fillon », estime Le Pen
La présidente du Front national Marine Le Pen a critiqué jeudi la gestion de l'affaire Richard Ferrand par l'exécutif, dénonçant...

L’affaire Ferrand « ressemble fichtrement à l’affaire Fillon », estime Le Pen

La présidente du Front national Marine Le Pen a critiqué jeudi la gestion de l'affaire Richard Ferrand par l'exécutif, dénonçant...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La présidente du Front national Marine Le Pen a critiqué jeudi la gestion de l'affaire Richard Ferrand par l'exécutif, dénonçant un "enrichissement personnel", qui "ressemble fichtrement à l'affaire Fillon".

"Chacun considère qu'il y a là une rupture morale", a déclaré Marine Le Pen au micro d'Europe 1. "Et cet enrichissement personnel ressemble fichtrement à l'affaire Fillon".

"Quand la première décision que vous prenez, c'est une loi de moralisation de la vie politique - dans moralisation, il y a morale - on ne peut pas venir nous expliquer aujourd'hui que les agissements de M. Ferrand sont acceptables", a-t-elle lancé à l'adresse de l'exécutif.

"Ou alors on s'aperçoit que tout cela était une vaste escroquerie, une vaste opération d'enfumage, de communication de la part du gouvernement d'Emmanuel Macron", a-t-elle suggéré.

Le procureur de la République de Brest Eric Mathais a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête préliminaire dans l'affaire immobilière impliquant le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand.

Mme Le Pen a également annoncé avoir rencontré le garde des Sceaux François Bayrou mercredi. Le ministre de la Justice consulte les dirigeants des partis politiques pour finaliser le texte sur la moralisation de la vie publique.

"Je lui ai suggéré un certain nombre de dispositions", a indiqué Mme Le Pen. "D'abord, celles qui tiennent à la démocratie. Un des éléments de la moralisation, c'est que les Français soient représentés à l'Assemblée nationale, a-t-elle expliqué. C'est donc la proportionnelle."

L'instauration de la proportionnelle aux élections législatives est réclamée de longue date par le Front national. "M. Bayrou a toujours été un défenseur de cette proportionnelle", a souligné Mme Le Pen. "J'espère qu'il arrivera à convaincre le président de la République."

Partager cet article

Dans la même thématique

6min

Politique

Une « ordonnance négociée » pour faire passer le budget ? Un procédé « contraire aux principes parlementaires et démocratiques les plus élémentaires »

D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.

Le

CMP : comment la dissolution va modifier l’espace de compromis entre députés et sénateurs
2min

Politique

Budget : le groupe communiste boycotte la commission mixte paritaire

A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.

Le

L’affaire Ferrand « ressemble fichtrement à l’affaire Fillon », estime Le Pen
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le

L’affaire Ferrand « ressemble fichtrement à l’affaire Fillon », estime Le Pen
3min

Politique

Crise agricole : « Les agriculteurs ont le sentiment justifié que le gouvernement et l’Union européenne ne veulent plus que l’élevage français prospère »,  pointe Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe RN à l’Assemblée nationale a salué le « mouvement populaire » des agriculteurs. Tandis que les abattages et les vaccinations se poursuivent et que la signature de l’accord du Mercosur n’a jamais été aussi proche, les actions des agriculteurs français redoublent d’intensité. Hier, plus de 80 actions ont été recensées sur l’ensemble du territoire.

Le