L’agresseur présumé de NKM reconnaît l’avoir insultée mais nie toute violence physique
L'agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui va être présenté à la justice, "a reconnu avoir insulté" la candidate LR...

L’agresseur présumé de NKM reconnaît l’avoir insultée mais nie toute violence physique

L'agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui va être présenté à la justice, "a reconnu avoir insulté" la candidate LR...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

L'agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui va être présenté à la justice, "a reconnu avoir insulté" la candidate LR vaincue dimanche aux législatives à Paris, mais il a contesté toute violence physique à son encontre, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Entendu en garde à vue depuis samedi matin, Vincent Debraize, 55 ans, devait être déféré dimanche soir au palais de justice de Paris où il va passer la nuit en attendant d'être fixé sur son sort, a indiqué une source judiciaire. Les suites procédurales le concernant devraient être connues lundi à la mi-journée, a précisé cette source.

Samedi, à la veille du second tour des législatives, cet homme, maire de Champignolles (Eure), s'était rendu de lui-même à la convocation des policiers chargés de l'enquête sur cette altercation qui avait provoqué la chute et l'évanouissement de l'ancienne ministre jeudi sur un marché parisien où elle distribuait des tracts. Il avait été placé en garde à vue pour "violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public".

Les enquêteurs ont entendu le récit de Nathalie Kosciusko-Morizet et du suspect lors d'une confrontation samedi. A ce stade, leurs versions s'opposent: "Il a reconnu avoir insulté NKM, avoir arraché les tracts et les avoir jetés en sa direction. En revanche, il nie tout contact physique et avoir bousculé" la candidate LR comme cette dernière l'affirme, a rapporté une source proche de l'enquête.

L'avocat de NKM, Xavier Autain, a dénoncé "une agression grave sur une élue de la République".

D'après le récit d'une journaliste de l'AFP, la candidate de 44 ans, battue dimanche par son adversaire de la République en marche Gilles Le Gendre, distribuait des tracts sur le marché de la place Maubert dans le Ve arrondissement lorsqu'un homme les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant de "bobo de merde".

"A ce moment-là, elle se protège, elle met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure", a relaté Geoffroy Van der Hasselt, un photographe de l'AFP.

Vincent Debraize avait parrainé la candidature à la présidentielle d'Henri Guaino, l'ex-"plume" de Nicolas Sarkozy qui se présentait aux législatives face à NKM, considérée comme "Macron-compatible".

Photographié lors de la scène, il avait été identifié sur la base de témoignages et grâce aux images de vidéo-surveillance.

Partager cet article

Dans la même thématique

L’agresseur présumé de NKM reconnaît l’avoir insultée mais nie toute violence physique
6min

Politique

« Nous allons entrer en résistance » : PS, PCF et Ecologistes unis au Sénat « face à une droite réactionnaire » sur le budget de la Sécu

Alors que la majorité sénatoriale de droite entend revenir sur les gains obtenus par la gauche à l’Assemblée sur le budget de la Sécurité sociale, à commencer par la suspension de la réforme des retraites, les sénateurs de gauche combattront « pied à pied », en dépit de leurs divergences sur la suspension. Mais face aux amendements des sénateurs de droite, qualifiés de « musée des horreurs », ils jouent groupés.

Le

L’agresseur présumé de NKM reconnaît l’avoir insultée mais nie toute violence physique
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le