L’agriculture urbaine, « ce n’est pas du gadget » pour Anne Hidalgo
En visite au salon de l’agriculture, la maire de Paris a livré un plaidoyer pour l’agriculture urbaine. Loin d’être une mode de bobos parisiens, ce dispositif pourrait atténuer la séparation des territoires, selon elle.

L’agriculture urbaine, « ce n’est pas du gadget » pour Anne Hidalgo

En visite au salon de l’agriculture, la maire de Paris a livré un plaidoyer pour l’agriculture urbaine. Loin d’être une mode de bobos parisiens, ce dispositif pourrait atténuer la séparation des territoires, selon elle.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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Anne Hidalgo s’est rendue au salon de l’agriculture ce jeudi. L’occasion de vanter l’agriculture urbaine qu’elle entend développer dans la capitale. « Ces grandes métropoles ont besoin d’être dans une alliance et pas dans une opposition avec les territoires ruraux, il y a des sujets qui sont communs : la question de l’alimentation, la question par exemple pour Paris de réintroduire l’agriculture urbaine », défend la maire de Paris. Accompagnée du président des maires ruraux de France, Vanik Berberian, elle défend ce mode production en arguant l’alliance des territoires.

 « Paris et la métropole du Grand Paris doivent vraiment installer ce qu’on appelle souvent une ceinture maraîchère », plaide Anne Hidalgo. Une condition sine qua non  « si on veut réduire les circuits de transport de ce qui vient dans nos assiettes ». Si elle ne prétend pas rendre les métropoles autosuffisantes en termes de production agricole, la maire de Paris estime qu’on « peut, par l’agriculture urbaine et l’installation d’agriculteurs à Paris, aller vers quelque chose qui atténue cette séparation des territoires. Moi, je prône cette alliance des territoires ».

« Ce serait facile de dire "Allez l’agriculture urbaine c’est le dernier truc des bobos…" Notre idée, c’est d’en faire quelque chose de sérieux et on doit s’appuyer sur des gens sérieux : les agriculteurs, les jeunes agriculteurs mais aussi l’expérience des maires des communes rurales », appuie Anne Hidalgo.    

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