L’AMF présente « à titre d’observateur » à la Conférence nationale des territoires

L’AMF présente « à titre d’observateur » à la Conférence nationale des territoires

L’Association des maires de France (AMF) considère qu' »aucun Pacte de confiance » n’est actuellement envisageable avec l’Etat et sera représentée « à titre d’observateur » à la Conférence nationale des territoires jeudi à Cahors, a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué. A l’issue d’une réunion de son bureau, « l’AMF constate à l’unanimité qu’en l’état des mesures annoncées par le […]
Public Sénat

Par AFP

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'Association des maires de France (AMF) considère qu'"aucun Pacte de confiance" n'est actuellement envisageable avec l'Etat et sera représentée "à titre d'observateur" à la Conférence nationale des territoires jeudi à Cahors, a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.

A l'issue d'une réunion de son bureau, "l'AMF constate à l'unanimité qu'en l'état des mesures annoncées par le gouvernement et votées à ce jour par le Parlement, aucun +Pacte de confiance+ n'est aujourd'hui envisageable", écrit-elle.

L'AMF rappelle les "préoccupations" des maires exprimées fin novembre lors de leur congrès, au premier rang desquelles "le refus d'une baisse de 13 milliards d'euros en cinq ans des moyens de fonctionnement" et "le caractère +léonin+ de la contractualisation proposée par l'Etat", qui rétablit selon les élus "une tutelle sur les collectivités territoriales".

Pour "maintenir une chance de dialogue et de négociation", l'AMF sera représentée jeudi à Cahors par Agnès Le Brun (LR), maire de Morlaix et vice-présidente de l'association, "à titre d'observateur des travaux de la CNT".

Le prochain bureau de l'AMF "examinera les éventuelles propositions nouvelles formulées par le gouvernement à cette occasion". Il étudiera également l'ouverture annoncée par le chef de l'Etat des chantiers consacrés "à la réforme fiscale, au statut de l'élu et aux éventuelles évolutions constitutionnelles".

Lancée en juillet par le chef de l'Etat, la CNT doit rassembler autour du Premier ministre Edouard Philippe, une douzaine de membres du gouvernement et les représentants des principales associations d'élus locaux.

Avec pour priorité de faire le point sur le pacte financier proposé par l'Etat, qui épargne les petites et moyennes communes et concentre les efforts sur les grandes collectivités (régions, départements, grandes villes).

Désormais présidée par le centriste Hervé Morin, Régions de France, qui avait décidé fin septembre de boycotter la CNT, a finalement annoncé lundi qu'elle participerait à cette nouvelle session.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le