L’ancien député frondeur Pascal Cherki quitte le PS pour rejoindre Hamon
L'ancien député frondeur Pascal Cherki, proche soutien de Benoît Hamon pendant la présidentielle, a annoncé mardi qu'il quittait...

L’ancien député frondeur Pascal Cherki quitte le PS pour rejoindre Hamon

L'ancien député frondeur Pascal Cherki, proche soutien de Benoît Hamon pendant la présidentielle, a annoncé mardi qu'il quittait...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien député frondeur Pascal Cherki, proche soutien de Benoît Hamon pendant la présidentielle, a annoncé mardi qu'il quittait le parti socialiste "sans amertume" pour rejoindre le mouvement M1717, qui représente davantage selon lui "les enjeux de la gauche de demain".

"J'ai pris le temps de la réflexion je ne voulais pas le faire sur une impulsion", a expliqué à l'AFP cet ancien membre de la direction d'un parti qu'il avait rejoint en 1982, il y a 35 ans.

Pour lui, "la volonté sincère de représenter les salariés" qui avait présidé à sa décision d'adhérer "s'est complètement évaporée", notamment pendant le quinquennat Hollande. "Le PS, quand il exerce le pouvoir, n'est pas capable de faire autre chose que de gérer la société un peu différemment des libéraux", a-t-il regretté.

"Le PS a progressivement dérivé vers un rapport technocratique à la société qui, sous couvert de la +culture de gouvernement+, l'a conduit progressivement à épouser l'agenda libéral", a-t-il complété dans un message posté sur Facebook pour expliquer sa décision.

M. Cherki, éliminé dès le premier tour aux dernières législatives à Paris, a estimé qu'il fallait "reconstruire la gauche mais ce n'est pas avec le PS qu'on arrivera à le faire". "Je ne le vois pas être aujourd'hui la force d'impulsion qu'il a été pour la gauche", a-t-il détaillé, ne se satisfaisant pas d'"une ligne politique: +ni Macron ni Mélenchon+".

Il a donc décidé de rejoindre le Mouvement du 1er juillet, créé par l'ancien socialiste Benoît Hamon, qui selon lui porte "les enjeux de la gauche de demain: mutation du travail, impératif écologique, renouvellement des institutions, refondation de l'Europe".

"D'autres camarades y pensent, je ne serais pas étonné que dans les prochains jours, les prochaines semaines, certains fassent comme moi", a-t-il confié.

Partager cet article

Dans la même thématique

L’ancien député frondeur Pascal Cherki quitte le PS pour rejoindre Hamon
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le