L’ancien garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas veut devenir avocat
L'ancien garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, également universitaire spécialiste du droit constitutionnel, a déposé un dossier...

L’ancien garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas veut devenir avocat

L'ancien garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, également universitaire spécialiste du droit constitutionnel, a déposé un dossier...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, également universitaire spécialiste du droit constitutionnel, a déposé un dossier auprès du barreau de Paris pour devenir avocat, a-t-il indiqué mardi à l'AFP.

L'ancien ministre et député socialiste, qui entend "suivre le processus classique en refusant toute dérogation", n'a pas souhaité commenter davantage cette décision.

Selon le site spécialisé Dalloz Actualité, son dossier est examiné mardi par le conseil de l'Ordre.

Un décret passé à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy permettait à de nombreux élus et ministres de devenir avocats sans passer d'examens ni suivre de formation particulière, mais il avait été abrogé en 2013, suite à de vives protestations de la profession.

D'autres "passerelles" existent toutefois, et sont souvent empruntées par d'anciens ministres ou députés, de tous les bords politiques.

Les professions juridiques, les universitaires, les juristes, certains hauts fonctionnaires et certains grands corps de l'Etat (Conseil d'Etat et Cour des comptes) sont ainsi dispensés de formation initiale et d'obtention du certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA). Pour certains d'entre eux, il faut toutefois passer un examen de déontologie.

Jean-Jacques Urvoas, défait aux législatives de juin dernier, est maître de conférences en droit public.

A droite, Dominique de Villepin, Claude Guéant ou encore Rachida Dati ont bénéficié de voies dérogatoires pour accéder au barreau.

A gauche, l'ancien ministre Pierre Joxe s'est par exemple reconverti en avocat, spécialisé dans la défense de mineurs, tandis que Ségolène Royal avait elle prêté serment en 1994. L'ancien député des Verts Noël Mamère est lui aussi devenu avocat.

Le cas de Bernard Cazeneuve est un peu différent, puisqu'il avait exercé le métier d'avocat avant son entrée au gouvernement. L'ancien Premier ministre a rejoint récemment le cabinet d'avocats August Debouzy, où il avait déjà travaillé de 2006 à 2007.

Partager cet article

Dans la même thématique

L’ancien garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas veut devenir avocat
3min

Politique

Crise agricole : « Avec une vaccination massive, nous ne pourrions plus exporter », s’inquiète François Patriat

Opposition au Mercosur et poursuite de l’abattage de cheptel bovins : la crise agricole se poursuit sur le territoire, essentiellement dans le sud-ouest où les actions de blocages sont maintenues. Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe RDPI au Sénat et ancien ministre de l’Agriculture, François Patriat, appelle à un moment d’accalmie de tous les acteurs. S’il salue l’action du gouvernement, il recommande cependant une meilleure prise en charge des pertes d’exploitation des agriculteurs.

Le

Buste de Marianne
2min

Politique

Sondage : 76% des Français s’intéressent aux prochaines municipales

Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.

Le

107th anniversary of the 1918 Armistice
3min

Politique

Sondage : Sébastien Lecornu reste beaucoup moins impopulaire qu’Emmanuel Macron

L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.

Le

3min

Politique

Municipales : le front « anti-LFI » désormais plus fort que le front « anti-RN »

59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.

Le