L'ancien ministre socialiste Michel Charasse, 78 ans, est décédé des suites d'une longue maladie dans la nuit de jeudi à vendredi à l'hôpital de Clermont-Ferrand, a indiqué un responsable de la mairie de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme), ville dont il a été maire pendant 33 ans.
"La mairie est en mesure de confirmer que Michel Charasse est décédé cette nuit", a précisé ce responsable, confirmant une information de France-Bleu Auvergne.
Connu pour avoir été un très proche de François Mitterrand et une figure atypique du Parti socialiste, Michel Charasse avait été ministre du Budget dans le gouvernement de Michel Rocard en 1988 et avait terminé sa carrière parmi les sages du Conseil Constitutionnel, de 2010 à 2019.
Il était apparu le 27 janvier dernier à l'Elysée, où Emmanuel Macron lui avait remis les insignes d'officier de la Légion d'honneur. Auparavant, le chef de l'Etat avait rendu visite à Michel Charasse au cours de deux déplacements en Auvergne, en janvier 2018 puis en octobre 2019, où il l'avait rencontré à l'hôpital où il était soigné.
Michel Charasse aux côtés de Mazarine Pingeot, fille de François Mitterrand, le 8 juin 2004 au Cimetière de Jarnac où repose l'ancien président socialiste
AFP/Archives
"C'est la perte d'un ami très cher. C'est la disparition d'un grand homme d'Etat", a rapidement réagi vendredi auprès de l'AFP la ministre de la Justice Nicole Belloubet.
"Il est décédé à 03H00 cette nuit, la République est en deuil car c'était un grand républicain", a déclaré de son côté le président du conseil général du Puy-de-Dôme Jean-Yves Gouttebel, un proche de M. Charasse.
Egalement proche de l'ancien ministre, l'ex-sénatrice socialiste Michèle André a pour sa part exprimé sa "tristesse" et salué "un grand travailleur, d'une fidélité totale à François Mitterrand". "Si je suis entré en politique, c'est grâce à lui, je lui dois ma carrière", a quant à lui déclaré le sénateur du Puy-de-Dôme Eric Gold se disant "très ému".
Né le 8 juillet 1941 à Chamalières (Puy-de-Dôme), licencié en droit et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il avait obtenu son premier mandat électif en 1977, comme maire de Puy-Guillaume où il a été constamment réélu jusqu'en 2010.
La commission des affaires sociales du Sénat a examiné ce 15 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, transmis mercredi. Les rapporteurs veulent faire table rase de nombreuses modifications faites par les députés, qui ont aggravé le déficit de 17,5 à 24 milliards d’euros.
Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.