L’ancienne assistante du suppléant de Fillon auditionnée à Angers
Jeanne Robinson-Behre, ancienne assistante parlementaire de Marc Joulaud, qui fut employeur de Penelope Fillon et suppléant de François Fillon,...

L’ancienne assistante du suppléant de Fillon auditionnée à Angers

Jeanne Robinson-Behre, ancienne assistante parlementaire de Marc Joulaud, qui fut employeur de Penelope Fillon et suppléant de François Fillon,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Jeanne Robinson-Behre, ancienne assistante parlementaire de Marc Joulaud, qui fut employeur de Penelope Fillon et suppléant de François Fillon, a été auditionnée vendredi à Angers dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs visant l'épouse du candidat de la droite, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.

"Mme Robinson a bien été entendue vendredi dernier à Angers", où elle est désormais adjointe au maire chargée de la sécurité, a déclaré cette source, confirmant une information du Courrier de l'Ouest.

Mme Robinson-Behre, 37 ans, avait déclaré au Canard enchaîné ne garder aucun souvenir de Penelope Fillon, alors employée en même temps qu'elle par Marc Joulaud. "Je n'ai jamais travaillé avec elle, je n'ai pas d'info à ce sujet. Je ne la connaissais que comme femme de ministre", avait-elle déclaré.

Marc Joulaud et François Fillon le 4 juin 2012 à La Suze-sur-Sarthe
Marc Joulaud et François Fillon le 4 juin 2012 à La Suze-sur-Sarthe
AFP/Archives

Marc Joulaud, député européen et maire de Sablé-sur-Sarthe, doit être entendu ce mercredi par les enquêteurs. Il avait remplacé en juillet 2002 François Fillon, alors nommé au gouvernement, à son siège de député. Il avait alors employé Penelope Fillon comme assistante parlementaire, en même temps qu'Igor Mitrofanoff et Jeanne Robinson-Behre, selon le Canard enchaîné.

Dans le cadre de l'enquête ouverte la semaine dernière, à la suite des révélations du Canard enchaîné, les enquêteurs cherchent à déterminer si Mme Fillon a effectivement exercé une activité pendant les années où elle a été rémunérée en tant qu'assistante parlementaire de son mari, puis de M. Joulaud quand M. Fillon était au gouvernement ou à Matignon.

Penelope Fillon (g) et son époux François Fillon, le 29 janvier 2017 à Paris
Penelope Fillon (g) et son époux François Fillon, le 29 janvier 2017 à Paris
AFP

Selon l'édition de l'hebdomadaire satirique parue ce mercredi, la somme perçue par Mme Fillon serait de 831.440 euros brut comme assistante parlementaire de son mari ou de M. Joulaud.

L'enquête ouverte par le parquet financier porte aussi sur l'emploi de Mme Fillon à la Revue des Deux Mondes, rémunéré 5.000 euros brut mensuels entre mai 2012 et décembre 2013 (quelque 100.000 euros au total).

Dans la même thématique

MORMANT SUR VERNISSON : FAR RIGHT BIG VICTORY PARTY MEETING
7min

Politique

Au milieu des champs du Loiret, le RN réunit l’extrême droite européenne pour défendre le soldat Le Pen

Reportage - Le Rassemblement national et ses alliés européens, Viktor Orban, Matteo Salvini ou encore Santiago Abascal, se sont rassemblés ce lundi 9 juin dans une ferme du Loiret pour célébrer le premier anniversaire de leur percée aux élections européennes. Un soutien affirmé de ces leaders nationalistes à la candidature, plus qu’incertaine, de Marine Le Pen à la prochaine présidentielle.

Le

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
9min

Politique

Un an après la dissolution, un bilan législatif « très faible »

Depuis la dissolution, la majorité très relative à l’Assemblée ne permet plus au gouvernement de porter de grandes réformes. Plutôt que des projets de loi, il s’appuie sur les propositions de loi, texte d’origine parlementaire. Si de nombreux textes sont adoptés, la plupart n’ont qu’une portée limitée.

Le

Agirc et Arrco  retraite complementaire
6min

Politique

Age de départ à la retraite : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) jette un nouveau pavé dans la mare

Alors qu’il doit être validé en plénière du Conseil d’orientation des retraites (COR) ce jeudi, le rapport annuel du COR table sur un déficit moins important que prévu à court terme, mais qui se creuse à long terme. La préconisation par l’organisme indépendant d’un nouveau recul de l’âge légal à 66,5 ans a été vivement critiquée par les syndicats.

Le