Politique
Les sénateurs refusent la proposition du gouvernement de décaler la majoration des allocations allocations familiales à partir de l'âge de dix-huit ans. L’économie devait servir à financer le congé supplémentaire de naissance.
Le
Par Alice Bardo
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
« Je lance un appel à la France insoumise dont je ne comprends pas le silence à nos appels depuis dimanche. » Cet après-midi, Pierre Laurent a fait part de son inquiétude pour les législatives des 11 et 18 juin prochains. Depuis sa défaite au premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon - pour qui le secrétaire national du PCF avait d’ailleurs appelé à voter - ne lui a pas donné signe de vie.
Or « Il faut que nous joignons nos efforts pour préparer la suite », a rappelé Pierre Laurent. Il assure que « la totalité des voix des gauches et écologistes qui se sont portées sur les candidatures de Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et des candidats d’extrême gauche devancent celles d’Emmanuel Macron, de Le Pen et de la droite ».
Sans la « mise en commun des énergies des forces de gauche qui ont permis le score de Jean-Luc Mélenchon », il redoute que de nombreuses circonscriptions échappent à la gauche, et notamment que certaines reviennent au Front national et à la droite - « forces ultraréactionnaires » - ou encore à Emmanuel Macron et ses « choix libéraux ».
Car s’il a appelé à voter pour le candidat « En Marche! » au second tour, c’est seulement pour « battre Marine Le Pen » et le « danger » que représente son élection. « Nous ne voulons pas confier tous les rênes de l’Etat, tous les immenses pouvoirs que confère la Ve République au Président, à l’extrême-droite », s’est-il justifié.
Il rappelle que « les députés du PCF et du Front de gauche ont été les adversaires les plus déterminés face aux ministres Macron et El Khomri ».
100% Sénat