L’Assemblée adopte le projet de loi « pour une école de la confiance »

L’Assemblée adopte le projet de loi « pour une école de la confiance »

L'Assemblée nationale a adopté mardi en première lecture le projet de loi "pour une école de la confiance", qui vise selon Jean...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'Assemblée nationale a adopté mardi en première lecture le projet de loi "pour une école de la confiance", qui vise selon Jean-Michel Blanquer à "élever le niveau général" et assurer "la justice sociale", mais est critiqué par les oppositions de droite comme de gauche.

Le texte, voté par 353 voix contre 171 et 31 abstentions, a eu le soutien des élus LREM-MoDem et une partie des UDI-Agir, les autres groupes votant majoritairement contre, comme le RN, tandis que Libertés et Territoires s'est majoritairement abstenu.

Le projet de loi prévoit notamment d'abaisser l'instruction obligatoire de 6 à 3 ans, de confier des missions d'enseignement à certains surveillants ou encore de permettre des regroupements des classes d'un collège et d'une ou plusieurs écoles au sein d'établissements "des savoirs fondamentaux".

Les élus LREM ont dit leur "satisfaction" tandis que Nadia Essayan (MoDem) a vanté l'instruction obligatoire comme une "mesure simple, nette et efficace", et Béatrice Descamps (UDI-Agir) un facteur de "justice sociale".

Frédéric Reiss (LR) s'est de son côté élevé contre un texte avec "des réponses inadaptées, incomplètes voire contradictoires" sur la prise en charge de la petite enfance, la formation des enseignants ou encore l'évaluation du système scolaire.

A gauche, George Pau-Langevin (PS) a critiqué "des choix contestables" et un texte loin "d'une école bienveillante". Elle a notamment déploré l'instauration d'un devoir d'"exemplarité" qui a "heurté" les enseignants, et dit "attendre surtout des mesures sonnantes et trébuchantes pour améliorer le quotidien" dans les écoles plutôt que "des symboles inertes" comme les drapeaux.

Elsa Faucillon (PCF) a aussi évoqué des débats au "goût amer", déplorant que les sujets d'égalité aient été "déviés" vers l'identitaire, avec "le consentement" du ministre. Elle a dénoncé un texte faisant preuve d'"autoritarisme", ainsi que "l'accélération d'un enseignement à deux vitesses".

Sabine Rubin (LFI) a, elle, accusé le ministre de "sanctuariser la casse du service public de l'Education nationale" avec ce projet de loi qui va "enfoncer le clou des inégalités" entre les jeunes mais aussi les territoires, "qui vont continuer" à voir des écoles fermer.

Dans la même thématique

L’Assemblée adopte le projet de loi « pour une école de la confiance »
3min

Politique

Meurtre dans une mosquée du Gard : « Il n'y a pas d'islamophobie dans notre pays », estime Sébastien Chenu

Le meurtre d’un fidèle musulman dans une mosquée du Gard, vendredi, a provoqué de nombreuses réactions politiques. « C'est un drame qui dit beaucoup de l'ensauvagement de notre société », déclare ce mardi 29 avril le député RN Sébastien Chenu, invité de la matinale de Public Sénat. Pour l’élu du Nord, « il n’y a pas d’islamophobie dans notre pays », accusant « l’extrême-gauche » de chercher à « instrumentaliser » ce fait divers.

Le

Le president francais, Emmanuel Macron et son homologue le president de la Republique democratique du Congo Felix Tshisekedi lors d’une conference de presse apres un dejeuner de travail au palais de l’Elysee a Paris
3min

Politique

Sondage : la popularité d’Emmanuel Macron chute à 26% d’opinions favorables, celle de François Bayrou toujours très basse

Après avoir grimpé en mars à la faveur de ses positions sur la scène internationale, la popularité d’Emmanuel Macron s’est de nouveau érodée le mois dernier. Le président de la République récolte désormais 73% d’opinions défavorables, selon le nouveau baromètre d’Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. La cote de François Bayrou reste stable, mais toujours à un niveau très bas de 23% d’opinions favorables.

Le

Paris: Wauquiez Retailleau pacte legislatif
4min

Politique

Sondage : Bruno Retailleau considéré comme un bien meilleur candidat à la présidentielle pour son camp que Laurent Wauquiez

Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez sont en campagne pour être élu à la tête des Républicains. D’après le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale, le ministre de l’Intérieur est considéré par les Français comme un meilleur candidat pour LR que Laurent Wauquiez dans la perspective de l’élection présidentielle. Il remporte aussi l’adhésion de l’ensemble des Français interrogés par rapport à son concurrent (31% contre 17%).

Le

Paris: M. Le Pen J. Bardella concertation E. Macron
4min

Politique

Sondage : Marine Le Pen ou Jordan Bardella donnés largement en tête au premier tour de la présidentielle 2027, mais perdants au second

Malgré sa condamnation en première instance dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés FN, Marine Le Pen est toujours donnée largement en tête du premier tour de l’élection présidentielle 2027, d’après le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Même constat en cas de candidature de Jordan Bardella à la place de la députée du Pas-de-Calais. En revanche, selon ces résultats, les deux figures du RN s’inclineraient au second tour face à Edouard Philippe.

Le