L’Assemblée améliore les droits à la formation pour les aidants
L'Assemblée nationale a décidé mercredi à la quasi-unanimité d'améliorer les droits à la formation pour les proches aidants, en...

L’Assemblée améliore les droits à la formation pour les aidants

L'Assemblée nationale a décidé mercredi à la quasi-unanimité d'améliorer les droits à la formation pour les proches aidants, en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'Assemblée nationale a décidé mercredi à la quasi-unanimité d'améliorer les droits à la formation pour les proches aidants, en adoptant un amendement communiste, vu par la majorité et le gouvernement comme "un signal", malgré des "imperfections".

Ancien rapporteur d'une mission sur les aidants, le communiste Pierre Dharréville a souligné qu'à l'heure actuelle, "aucun dispositif spécifique ne permet de soutenir les droits à la formation afin d'envisager un retour à l'emploi ou une reconversion professionnelle". Et ce alors que "le rôle d'aidant se traduit bien souvent par un renoncement total ou partiel" à l'activité professionnelle.

Ce porte-parole des députés communistes, qui avait aussi porté une proposition de loi sur le sujet, a défendu "un signal" pour les "11 millions de femmes et d'hommes concernés", avec cet amendement au projet de loi "avenir professionnel".

Adopté par 88 voix contre une, l'amendement permet d'"inclure l’aide apportée par les proches aidants dans les activités bénévoles et de volontariat permettant d’acquérir des droits inscrits sur le compte personnel de formation (CPF)". Il prévoit que les modalités d'acquisition de ces droits comme leur prise en charge seront déterminées par les négociations de branche.

Comme la rapporteure Catherine Fabre (LREM), la présidente de la Commission des Affaires sociales, Brigitte Bourguignon, "marcheuse" elle aussi, a estimé qu'il était temps d'"avancer, même avec une solution incomplète et imparfaite". "L'amendement encourage la formation, soutient les aidants et respecte le dialogue social", a-t-elle ajouté.

La ministre du Travail Muriel Pénicaud a émis pour sa part un avis de "sagesse", jugeant "positif" de "donner un signal aux aidants" au "moment de cette loi d'émancipation sociale", mais pointant des "problèmes" dans la rédaction de l'amendement, notamment sur le financement.

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le