L'Assemblée nationale a rendu mercredi hommage à Jean Jaurès et Georges Clemenceau en apposant des plaques à leur nom sur les sièges qu'ils occupaient lorsqu'ils étaient députés sous la IIIe République.
"Il aura fallu cent ans pour que la Représentation nationale s’acquitte d’une dette envers l’Histoire, cent ans pour qu’on appose enfin deux plaques dans l’hémicycle, là où siégeaient Jean Jaurès et Georges Clemenceau", a déclaré le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand.
Adversaires politiques mais respectueux l'un envers l’autre, le socialiste Jaurès, humaniste œuvrant pour l'émancipation de la classe ouvrière, et le radical Clemenceau, incarnation de l'ordre et de la fermeté, ont marqué la vie de l'Assemblée nationale par leurs duels oratoires.
Jean Jaurès fut assassiné à Paris trois jours avant le déclenchement de la guerre de 14-18 qu'il avait voulu à tout prix éviter. Chef de guerre victorieux, Clemenceau est sorti du conflit avec le rang de héros national.
Richard Ferrand a remercié dans son discours Jean-Luc Mélenchon (LFI) et André Chassaigne (PCF), les premiers à avoir attiré son attention sur l'absence de plaque au nom de Jean Jaurès.
Dévoilement d'une plaque commémorative apposée sur le fauteuil qu'occupait Georges Clemenceau à l'Assemblée Nationale, par le président de cette assemblée Richard Ferrand, en présence de membres de la famille Clemenceau. Photo prise à Paris le 7 novembre 2018.
AFP
"Quant à Clemenceau, en cette année du centenaire de l’Armistice, il m’est apparu naturel et nécessaire que l’Assemblée nationale songe enfin à l’honorer", a-t-il expliqué.
Des membres des familles Jaurès et Clemenceau étaient présents lors du dévoilement des plaques sur les deux fauteuils, situés au quatrième et sixième rang à gauche de l’hémicycle où siège aujourd'hui le groupe à majorité communiste. Tous les groupes et partis étaient représentés à l'exception du Rassemblement national.
Plus grand groupe au Parlement européen, le PPE est désormais aussi largement représenté au Conseil. Réunis au Sénat pour leurs journées parlementaires, les eurodéputés du groupe sont en position de force pour imposer leur agenda à Bruxelles. Dans ce contexte, le chef de file des eurodéputés LR, François-Xavier Bellamy, appelle la droite française à « se reconstruire », pour être « un partenaire à la hauteur ».
Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.
Mercredi 26 mars, la proposition de loi sur la justice des mineurs a été adoptée par le Sénat. Muriel Jourda, sénatrice Les Républicains du Morbihan et présidente de la commission des lois du Sénat, affirme que la Haute assemblée a voulu « proposer des réponses face à la gravité des infractions » commises par les mineurs.
Laurent Burgoa, le président de la commission d’enquête du Sénat sur les eaux en bouteille espère qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, se rendra devant la commission d’enquête le 8 avril prochain. Par ailleurs, il déplore l’attitude adoptée par Nestlé Waters devant l’instance parlementaire, et désire que les travaux de cette commission débouchent sur une proposition de loi.