« L’électorat de gauche ne demande qu’à se rassembler » déclare Olivier Faure
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure revient ce matin sur le score de la liste PS-Place Publique aux élections européennes et estime qu’un rassemblement de la gauche est possible.

« L’électorat de gauche ne demande qu’à se rassembler » déclare Olivier Faure

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure revient ce matin sur le score de la liste PS-Place Publique aux élections européennes et estime qu’un rassemblement de la gauche est possible.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La tête de liste de l'alliance Parti socialiste - Place publique, Raphael Glucksmann, a recueilli 6,2%, permettant d'obtenir 6 sièges au Parlement européen. « Si on nous avait dit il y a une semaine qu’on serait au-dessus de la barre des 5%, on aurait tout de suite pris » réagit ce matin Olivier Faure. Il ajoute : « Maintenant, dire qu’on est heureux à 6,2% ce serait exagéré. Nous avons ouvert un chemin, nous avons permis de montrer que le rassemblement était possible. »

A la question de savoir s’il y a eu un « effet Glucksmann », Olivier Faure répond : « C’est l’effet d’une tête de liste qui a accompli son rôle. C’est aussi le choix des militants et la volonté de renouer avec les idées. C’est aussi une façon de dire qu’il faut réinventer la gauche et l’écologie. Il faut arriver à fusionner ces identités qui se sont longtemps opposées (…) Il n'y a plus à gauche de parti qui puisse prétendre à l'hégémonie. Nous avons maintenant à chaque échéance électorale un parti qui pense pouvoir remplacer tous les autres. Cela ne peut pas fonctionner comme cela. »

Olivier Faure revient sur le score de l’ensemble de la gauche aux élections européennes : « Il y a beaucoup de points de convergence dans cette campagne. La gauche rassemblée aurait pu faire 32%. Sur l'écologie nous étions d'accord, sur les protections à installer aux frontières, sur la lutte contre le réchauffement climatique, sur le pacte finance climat que nous présentions, il y avait des convergences. »

Il conclut en affirmant que l’électorat de gauche ne demande qu’à se rassembler : « Je ne sais pas si Yannick Jadot est encore de gauche, ce que je sais c’est que les gens qui ont voté pour Yannick Jadot sont de gauche. Il y a aujourd’hui une gauche qui aurait fait 32% avec des militants qui ne demandent qu’à se rassembler, encore faut-il que les égos démesurés ne conduisent pas encore à la division permanente. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« L’électorat de gauche ne demande qu’à se rassembler » déclare Olivier Faure
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le