L’Elysée publie la « charte de transparence » sur le rôle de Brigitte Macron
L'Elysée a publié lundi sur son site la "charte de transparence relative au statut du conjoint de Chef de l'Etat", qui précise le...

L’Elysée publie la « charte de transparence » sur le rôle de Brigitte Macron

L'Elysée a publié lundi sur son site la "charte de transparence relative au statut du conjoint de Chef de l'Etat", qui précise le...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'Elysée a publié lundi sur son site la "charte de transparence relative au statut du conjoint de Chef de l'Etat", qui précise le rôle, les thèmes d'actions et les moyens attribués à Brigitte Macron.

"Il ne s'agit pas d'un statut juridique mais d'un engagement, qui ne vaut que pour Brigitte Macron et pour la durée du mandat d'Emmanuel Macron, et qui ne sera pas contraignant pour ses successeurs ni leurs conjoints", a précisé à l'AFP l'entourage de Brigitte Macron.

C'est la première fois dans l'histoire de la Ve République qu'un texte établit noir sur blanc le rôle et les moyens du conjoint présidentiel, jusqu'ici informels et souvent opaques. Ce texte a été établi "par la présidence, avec l'aval de Brigitte et Emmanuel Macron", ajoute la même source.

Il répond en partie à la promesse de campagne d'Emmanuel Macron de mettre fin à "une hypocrisie française" en créant un statut juridique pour le conjoint du président. Mais il ne va pas jusqu’à une loi ou un décret, après qu'une pétition cet été contre un statut officiel a recueilli plus de 300.000 signatures.

La charte lui reconnaît principalement un "rôle de représentation" aux côtés du président, en particulier lors des réunions internationales, et lui fixe également un rôle de "supervision" des réceptions à l'Elysée.

Elle peut aussi "prendre part à des actions nationales et internationales, mises en place avec d’autres conjoints de chefs d’Etat, notamment pour lutter contre le changement climatique ou encore les violences faites aux femmes et aux enfants".

De plus elle "répond aux sollicitations" et "soutient, par son parrainage ou sa présence, des manifestations à caractère caritatif, culturel ou social ou qui participent au rayonnement international de la France".

"Madame Brigitte Macron sera également chargée de maintenir un lien continu d’écoute et de relations avec les acteurs de la société civile dans les domaines du handicap, de l’éducation, de la santé, de la culture, de la protection de l’enfance ou encore de l’égalité homme-femme".

Le président pourra en outre la charger de "missions de réflexion et de propositions" qui seront rendues publiques, tout comme son agenda.

Sur ses moyens, comme annoncé, elle s'appuiera sur deux conseillers présidentiels mis à sa disposition et d'un secrétariat. Elle ne bénéficie d’aucune rémunération ni de frais de représentation ou budget propre, les moyens pour sa fonction étant pris sur le budget de la présidence.

Partager cet article

Dans la même thématique

L’Elysée publie la « charte de transparence » sur le rôle de Brigitte Macron
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le

L’Elysée publie la « charte de transparence » sur le rôle de Brigitte Macron
2min

Politique

Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud

Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.

Le

L’Elysée publie la « charte de transparence » sur le rôle de Brigitte Macron
2min

Politique

Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »

Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.

Le