L'Elysée a également apporté jeudi son soutien à Nicolas Hulot, cible de rumeurs de harcèlement sexuel, et écarté toute démission en l'absence d'une mise en examen du ministre de la Transition écologique.
"Il y a une jurisprudence clairement établie par le Premier ministre en direction de l'ensemble de son gouvernement, en accord avec le président de la République, qui est que tant qu'il n'y a pas de mise en examen, il n'y a pas de raison qu'une démission soit évoquée", a précisé à la presse l'entourage du chef de l'Etat.
Déjà jeudi matin Edouard Philippe a adressé "un message de soutien" à son ministre qui avait démenti des rumeurs "ignominieuses" à son sujet, le Premier ministre déclarant qu'il n'avait "aucune raison de douter de sa parole".
Ce message de soutien "reflète la position du président de la République", a ajouté la même source sans autre commentaire.
Pilier du gouvernement, Nicolas Hulot s'est défendu jeudi de rumeurs "ignominieuses" de harcèlement sexuel le visant, assurant n'avoir "pas pensé" à démissionner de son poste de ministre, sans pour autant l'exclure pour protéger sa famille.
Au courant de rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours dans les rédactions sur un possible article en préparation, le ministre de la Transition écologique a "pris les devants" pour contrer "un poison lent qui tue", en démentant sur BFMTV tout comportement inapproprié concernant "deux affaires qui n'en sont pas". Il a assuré n'avoir "pas pensé" à démissionner de son poste de ministre, sans pour autant l'exclure pour protéger sa famille.
L'Elysée et Matignon sont également intervenus fin janvier pour défendre Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol. "Gérald Darmanin a la confiance du Premier ministre et la confiance du président de la République", avait déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux fin janvier, alors qu'une partie de la droite a réclamé sa démission.