L'entourage proche du candidat centriste Emmanuel Macron à la présidentielle en France le 7 mai:
- Brigitte, épouse très présente
Son ancienne professeur de français et de théâtre, de 24 ans son aînée, assiste à tous ses meetings. Le soir du premier tour, les partisans du mouvement "en Marche!" ont scandé "Brigitte, Brigitte", pendant que le candidat rendait hommage à son épouse "toujours présente et encore davantage, sans laquelle je ne serai pas là".
Il a déjà prévenu qu'elle aurait "un rôle" s'il est élu mais ne serait "pas rémunérée". Il plaide pour un "statut de la Première dame ou du Premier homme" afin de mettre fin à "une forme d'hypocrisie".
- Richard Ferrand, rallié de la première heure
Ce socialiste de 54 ans a été le premier député à rallier Emmanuel Macron qu'il voit comme un "socialiste du réel". Il fut rapporteur général du projet de loi pour la croissance d'Emmanuel Macron, lorsque ce dernier était ministre de l’Économie du gouvernement socialiste.
Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche !, à Paris le 18 avril 2017
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Il a bataillé pour faire adopter le texte à l'Assemblée en 2015 mais le gouvernement a finalement choisi de court-circuiter les députés avec une formule d'adoption sans vote.
Il est secrétaire général d'En Marche!, le mouvement créé par Emmanuel Macron en 2016, et son nom revient souvent parmi ceux cités pour le poste de Premier ministre en cas de victoire.
- Gérard Collomb, la gauche 'pragmatique'
Sénateur-maire socialiste de Lyon, troisième ville de France, Gérard Collomb, 69 ans, auto-proclamé "social-réformiste", est un soutien de longue date d'Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron (G) en comapgnie du sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, le 4 février 2017 à l'Institut d'hématologie et d'oncologie pédiatrique de Lyon
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Il a mis son réseau au service du jeune centriste, lui permettant notamment de rassembler les 500 parrainages d'élus nécessaires pour valider sa candidature.
- François Bayrou: le poids de l'expérience
Vétéran de la politique française, le centriste François Bayrou, 65 ans, a été candidat à la présidentielle, sans jamais accéder au second tour, en 2002, 2007 et 2012.
Il a rejoint Emmanuel Macron en février, estimant que "jamais, dans les 50 dernières années, la démocratie en France n'a été dans une situation aussi décomposée". Il lui a apporté son expérience et représente le premier soutien de poids au jeune candidat hors de la sphère socialiste.
Son parti, le Modem, a conclu avec "En marche!" un accord pour les législatives de juin.
- Marc et Sophie Ferracci
Emmanuel Macron (G) avec le centriste et président du Modem François Bayrou, le 12 avril 2017 à Pau
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Professeur d'économie, Marc Ferracci est le meilleur ami d'Emmanuel Macron, qu'il connaît depuis plus de quinze ans. Ils se sont choisis mutuellement comme témoins de mariage. Spécialiste du marché du travail, il a participé à l'élaboration du programme du candidat centriste sur l'emploi et la formation professionnelle.
Son épouse Sophie, 40 ans, est la chef de cabinet d'Emmanuel Macron, un poste stratégique puisqu'elle est notamment en charge de l'agenda du candidat centriste.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.