Principaux membres de l'entourage de la candidate d'extrême droite Marine Le Pen à la présidentielle en France le 7 mai:
- Florian Philippot, bras droit
Ce stratège de 35 ans, diplômé des plus prestigieuses écoles françaises, a joué un rôle central dans les nouvelles orientations du parti Front national pour conquérir les perdants de la mondialisation.
Jugeant le traditionnel clivage droite-gauche dépassé, le vice-président du FN omniprésent dans les médias incarne la "dédiabolisation" destinée à adoucir l'image d'un parti marqué par ses thèses antisémites, racistes et homophobes.
En interne, certains l'accusent d'être le chef de file d'un "lobby gay" au FN. Un magazine people avait révélé son homosexualité en 2014.
- Louis Aliot, compagnon et cadre du parti
Accent rocailleux du sud-ouest, carrure de rugbyman, cet autre artisan de la "dédiabolisation" du FN a participé à la "purge" des adhérents les plus radicaux après l'arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti en 2011.
Il a adhéré jeune au mouvement alors dirigé par Jean-Marie Le Pen avant d'en devenir vice-président.
Sa liaison avec Marine Le Pen est officielle depuis 2010 mais le couple reste discret - hormis un selfie commun sur Twitter en 2014. La candidate a déjà dit qu'il n'occupera aucune fonction ministérielle si elle devient présidente, pour éviter tout népotisme.
- Marion Maréchal-Le Pen, la jeune pousse
Nièce de Marine Le Pen, cette grande blonde élancée de 27 ans, plus jeune députée française, est une catholique pratiquante proche des milieux traditionalistes.
Marion Maréchal-Le Pen avec sa tante Marine Le Pen, le 9 juillet 2016 au Pontet dans le Vaucluse (sud)
AFP/Archives
Elle affiche souvent des positions plus radicales que sa tante sur les questions de société, d'identité et d'immigration, ce qui l'a rendue très populaire chez les sympathisants du sud de la France.
Souvent en opposition avec la ligne de Florian Philippot, elle a été l'une des principales figures du FN à défiler contre le "mariage pour tous". Marine Le Pen a assuré que sa nièce ne serait pas ministre si elle est élue.
- Steeve Briois, l'homme de terrain
Marine Le Pen et Steeve Briois à Hénin-Beaumont, le 23 avril 2017
AFP
Fils d'ouvrier, petit-fils de mineur, Steeve Briois, 44 ans, a ravi à la gauche aux municipales de 2014 la ville de Hénin-Beaumont (nord), frappée par la désindustrialisation. Il en a fait une vitrine et permis au FN de progresser à chaque élection, après des campagnes de terrain.
Il assure en cette fin de campagne la présidence par intérim du FN après un retrait de Marine Le Pen pour mieux rassembler l'électorat.
- Frédéric Chatillon, l'ami sulfureux
Frédéric Chatillon (2eD au fond) le 17 avril 2017 au Zénith de Paris
AFP/Archives
Ancien patron du Gud, un mouvement étudiant ultranationaliste réputé pour sa violence, 49 ans, c'est un ami de 20 ans de Marine Le Pen, accusé de nourrir des sympathies pour le nazisme, ce qu'il dément.
Il a longtemps fait des affaires avec le régime syrien de Bachar al-Assad. Principal prestataire des campagnes du FN depuis 2011, il a été inculpé par la justice française qui le soupçonne d'avoir surfacturé des prestations pour bénéficier de subventions publiques allouées aux partis pour frais de campagne.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.