L'esplanade du Louvre, où Emmanuel Macron a prévu un rassemblement en cas de victoire à la présidentielle, a été brièvement évacuée dimanche en début d'après-midi en raison d'une alerte de sécurité, a-t-on appris de source policière.
Il s'agit "d'une simple levée de doutes", entraînant la mise en place d'un périmètre de sécurité et l'intervention d'une équipe pour vérifier l'absence de tout danger, a-t-on ajouté de même source, sans donner de détails sur la nature de la menace.
Des démineurs arrivent sur l'esplanade du Louvre, le 7 mai 2017 à Paris, après l'évacuation
AFP
Peu avant 14H30, les vérifications permettant d'écarter toute menace se sont achevées, a-t-on ajouté de même source.
Selon un porte-parole d'En Marche! l'évacuation a eu lieu "suite à la détection d'un colis suspect".
A 13H00, "les 300 journalistes présents ont été par mesure de sécurité évacués et portés à bonne distance de la zone", a ajouté ce porte-parole, précisant qu'une salle de presse a été installée sur l'esplanade en prévision du rassemblement de dimanche soir.
Un policier dresse une barrière pour interdire l'accès à l'esplanade du Louvre, le 7 mai 2017 à Paris, après l'évacuation
AFP
"Vigilants et attentifs à la sécurité de ce type de grands événements, le mouvement En Marche! a mis en place un filtrage précis de tout matériel ou bagage de journalistes entrant sur site", a-t-il ajouté.
Un périmètre a également été délimité pour éloigner passants et visiteurs de la zone et les orienter vers les rues bordant l'édifice, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des forces de l'ordre étaient ensuite visibles patrouillant sur l'esplanade, traditionnellement très fréquentée par les touristes venus visiter le musée situé dans le centre de Paris.
Le 3 février, un Égyptien de 29 ans avait attaqué, une machette dans chaque main, une patrouille de militaires dans la galerie du carrousel du musée du Louvre, en criant "Allah Akbar". Il avait été grièvement blessé par les tirs de riposte des soldats.
Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…
Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.
Après avoir reçu les différents partis politiques du socle commun la semaine dernière, Sébastien Lecornu s’est entretenu ce lundi avec Sophie Binet. La secrétaire générale de la CGT lui a présenté ses exigences.
Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.
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