Protection sociale financée par l'impôt, affirmation de l'Europe, renouvellement de la vie publique: les principales propositions du programme présidentiel d'Emmanuel Macron.
- Budget et fiscalité -
- Suppression de 120.000 postes de fonctionnaires
- Réduction des dépenses publiques de 60 milliards d'euros en cinq ans
- Suppression de la totalité des charges "générales" au niveau du SMIC. Pour tous les salaires: suppression des cotisations maladie et des cotisations chômage grâce à une augmentation de 1,7 point de la CSG, en protégeant les chômeurs et 40% des retraités les plus modestes
- Transformation du CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) en allègement de charges pérenne
- Baisse de l'impôt sur les sociétés de 33,3 à 25%
Emmanuel Macron lors de la présentation de son programme le 2 mars 2017 à Paris
AFP
- Transformation de l'ISF en "Impôt sur la fortune immobilière" (le patrimoine financier ne sera plus assujetti)
- Prélèvement unique sur les revenus du capital, de l'ordre de 30%
- Exonération en trois ans de la taxe d'habitation pour 80% des foyers
- Rétablissement des exonérations de cotisation sociales sur les heures supplémentaires
- Hausse de la prime d'activité de 50%
- Europe -
- Lancement dans toute l'Union européenne, après les élections allemandes de l'automne 2017, de conventions démocratiques, qui aboutiront à un projet adopté par tous les pays le souhaitant.
- Un budget, un Parlement et un ministre des Finances pour la zone euro
- Limiter à un an la durée autorisée de séjour d'un travailleur détaché
Le candidat du mouvement En Marche ! à la présidentielle Emmanuel Macron, lors d'un meeting de campagne à Reims, le 17 mars 2017
AFP
- Création d'une force de 5.000 garde-frontières européens
- Réserver l'accès aux marchés publics européens aux entreprises localisant au moins la moitié de leur production en Europe
- Fonds européen de défense qui financera les équipements militaires communs
- Contrôle des investissements étrangers en Europe
- Travail -
- Dialogue social "au niveau de la branche et de l'entreprise"
- Système universel d'assurance-chômage financé par l'impôt et piloté par l'Etat
- Bonus/malus pour les entreprises abusant des CDD courts
- Suspension du versement des allocations chômage après le refus de plus de deux offres d'emploi "décentes"
- Protection sociale -
- Système de retraite universel "avec des règles communes de calcul"
- Revaloriser de 100 euros par mois l'allocation adulte handicapé (AAH) et le minimum vieillesse
- Création d'un versement social unique regroupant plusieurs minima sociaux
- Prise en charge à 100% des lunettes et prothèses auditives et dentaires d'ici 2022
- Suppression du Régime social des indépendants (RSI)
- Ecologie -
- Réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d'énergie d'ici 2025
- Prime de 1.000 euros pour l'achat d’un véhicule moins polluant, neuf ou d'occasion
- Rénovation d'un million de logements mal isolés
- D'ici 2022, 50% d'aliments bio ou écologiques dans les cantines scolaires ou d'entreprises
- Vie publique -
- Interdiction aux parlementaires d'exercer des activités de conseil et d'employer des membres de leur famille
- Fiscaliser l'intégralité de la rémunération des parlementaires
- Fin du régime spécial de retraite des parlementaires
- Réduction d'un tiers du nombre de parlementaires
- Pas plus de trois mandats successifs
- Casier judiciaire vierge pour les candidats aux élections
- Utilisation fréquente de la procédure d'urgence pour adopter les lois
- Education, culture, famille -
- Autonomie des établissements scolaires et universitaires pour le recrutement
- Création de 4.000 à 5.000 postes d'enseignants
- En zone prioritaire, prime de 3.000 euros nets par an pour les enseignants et division par deux du nombre d'élèves en CP-CE1
- Rétablissement des classes bi-langues et sections européennes
- Interdiction de l'usage des téléphones portables au collège et à l'école primaire
- Enseignement sur le fait religieux à l'école
- Pass culture d'un montant de 500 euros pour chaque Français de 18 ans
- Autoriser la PMA (Procréation médicalement assistée) pour les couples de femmes et les femmes seules
- Sécurité et défense -
- Création d'une "police de sécurité quotidienne"
- Création de 10.000 postes de policiers et gendarmes
- 15.000 nouvelles places de prison
- Toute peine prononcée sera exécutée
- Service militaire obligatoire d'un mois
- Etat-major centralisé du renseignement rapportant directement au Conseil de défense auprès du président de la République
- Immigration et discrimination -
- Examen des demandes d'asile en moins de 6 mois, recours compris
- Création d'emplois francs pour encourager l'embauche des habitants des 200 quartiers prioritaires de la politique de la ville
Après la relaxe de 5 boulangers par le tribunal de police de La Roche-sur-Yon qui avaient été verbalisés après avoir ouvert le 1er mai 2024, les sénateurs centristes ont déposé, avec l’appui du gouvernement, une proposition de loi pour permettre à certains salariés de travailler le jour de la fête du Travail.
Après un accord entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire, la proposition de loi, d’origine sénatoriale, visant à sortir la France du piège du narcotrafic, va être adoptée définitivement par la chambre haute. « DEA à la française », statut du repenti, nouveau parquet national… Le texte contient de nouveaux dispositifs pour que la France ne bascule pas vers un « narco-Etat ».
Après le meurtre d’un homme à la mosquée de La Grand-Combe (Gard), vendredi, « la piste de l'acte antimusulman et islamophobe est privilégiée », a indiqué le procureur de la république d’Alès, sans écarter d’autres hypothèses. « Dans ce contexte, les personnes en France de confession musulmane ont peur », s’inquiète ce lundi Manuel Bompard, invité de la matinale de Public Sénat. Le coordinateur national de La France insoumise, qui a participé à rassemblement à Marseille en hommage à la victime, dénonce aussi « la manière qu'a Bruno Retailleau d'alimenter en permanence (...) une forme d'obsession contre les musulmans en France ».
Les chiffres d’affaires des quatre principales sociétés d'autoroutes s'envolent et donnent raison aux prévisions de la commission d'enquête du Sénat de 2020. Presque vingt ans après la privatisation des autoroutes françaises, les actionnaires encaissent des surprofits colossaux. Dans un contexte d'économies drastiques, des sommes pareilles font tâche.
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Aides publiques aux entreprises : audition du président du MEDEF
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