Baisse des dépenses publiques, libéralisme économique, restriction de l'immigration: les principales propositions du programme présidentiel de François Fillon.
- Dépenses publiques -
- Réduction des dépenses publiques de 100 milliards d'euros en cinq ans
- Suppression de 500.000 emplois publics en cinq ans
- Impôts et cotisations -
Le candidat du parti Les Républicains à la présidentielle, François Fillon, lors d'un meeting à Chassieu près de Lyon, le 12 avril 2017
AFP
- Baisse des charges et impôts sur les entreprises de 40 milliards d'euros
- Relèvement de deux points du taux normal de TVA
- Suppression de la cotisation salariale maladie
- Abattement forfaitaire de 350 euros par an des cotisations salariales
- Suppression de l'ISF (Impôt de solidarité sur la fortune)
- Hausse de l'avantage fiscal du quotient familial pour l'impôt sur le revenu
- Abrogation du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu prévue en 2018
- Réduction progressive de l'impôt sur les sociétés
- Emploi et travail -
- Abrogation des 35 heures et de la durée légale du travail, les entreprises négociant le temps de travail
- Référendum d'entreprise en cas de blocage du dialogue social
- Augmentation du temps de travail des fonctionnaires à 39 heures
- Simplification du code du travail
- Plafonnement des allocations chômage à 75% du salaire antérieur
- Protection sociale et santé -
- Retraite à 65 ans
- Alignement des régimes de retraite du public sur ceux du privé
François Fillon et son épouse Penelope arrive à un meeting de campagne à Paris le 29 janvier 2017
AFP
- Suppression du tiers payant généralisé
- Création d'une allocation unique regroupant plusieurs prestations existantes (RSA, allocations logement, etc)
- Abrogation de la modulation des allocations familiales selon le revenu
- Augmentation du numerus clausus en faculté de médecine
- Logement, agriculture, environnement -
- Abrogation de la loi Alur et suppression de l'encadrement des loyers
- Allègement des normes et des charges dans l'agriculture
- Retrait de la Constitution du "principe de précaution", qui oblige les gouvernants à prendre des mesures en cas de risque, même incertain, sur l'environnement
- Allongement, au cas par cas, de la durée de vie des centrales nucléaires de 40 à 60 ans
- Suppression des centrales à charbon
- Immigration et laïcité -
- Quotas d'immigration
- Restriction de l'immigration familiale
- Limitation du droit du sol: un jeune étranger né et élevé en France n'aura la nationalité française qu'à sa demande
- Remplacement de l'aide médicale d'Etat (AME), destinée aux étrangers sans-papiers, par une dispense d'avance des frais de santé limitée à certains cas
- Les prestations sociales ne sont accessibles aux étrangers qu'après deux ans de présence légale
- Loi anti-burkini
- Interdiction des mouvements salafistes ou proches des Frères musulmans
- Expulsion systématique des étrangers condamnés pour des délits graves et des crimes
- Justice et sécurité -
- Durcissement de la politique pénale
- Construction de 16.000 places de prison
- Rassemblement des services de renseignement sous une même autorité
- Déchéance de nationalité pour les Français partis combattre à l'étranger
- Remplacement des policiers par des sociétés privées pour les gardes statiques
- Education -
- Autonomie renforcée des universités et établissements scolaires, en particulier pour les rythmes scolaires
- Fin de la carte scolaire
- Scolarité obligatoire dès 5 ans
- Révision des programmes d'histoire dans le primaire
- Port de l'uniforme à l'école
- Société -
- Réécriture de la loi Taubira pour ne permettre que l'adoption simple, et non plénière, aux couples homosexuels
- Interdiction de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples de femmes
- Diplomatie et Europe -
- Abrogation des sanctions économiques contre la Russie
- Alliance avec la Russie, l'Iran et le régime syrien contre l'organisation Etat islamique
- Création d'un directoire politique de la zone euro
- Contestation des règles de la CEDH (Cour européenne des droits de l'Homme) sur le droit d'asile ou la GPA (Gestation pour autrui)
- Institutions et gouvernance -
- Ordonnances dès le début du mandat pour faire passer les principales réformes
- Gouvernement paritaire et ouvert à la société civile
- Demander au Conseil d'Etat, à la Cour de cassation et à la Cour des comptes des propositions sur la transparence de la vie politique
- Maintien de la loi contre le cumul des mandats
- Référendums sur la fusion des régions et départements et sur la diminution du nombre de parlementaires
Le groupe LR n’anticipe pas de grands changements à l’issue du scrutin sénatorial dimanche. « J’attends que la majorité sénatoriale soit confortée », affirme Bruno Retailleau, président du groupe LR. « Nos divisions sont souvent délétères. C’est souvent ce qui nous fait perdre quelques sièges », met en garde le sénateur, qui doit faire face aussi à « l’émergence d’Horizons ».
Le Conseil d’État a rejeté ce 21 septembre la requête du Rassemblement national qui portait sur une circulaire émise par le ministère de l’Intérieur, dans le cadre des élections sénatoriales. Le parti contestait la présence de ses candidats dans le bloc de clivage « extrême-droite » utilisé par l’administration.
C’est le groupe faiseur de roi. L’union centriste, sans qui les LR n’ont pas la majorité au Sénat, mise globalement sur une stabilité pour les sénatoriales. Alliés des LR à la Haute assemblée, certains de ses membres soutiennent néanmoins Emmanuel Macron, au risque pour le groupe de jouer parfois le grand écart. Mais son président Hervé Marseille sait veiller sur « la marmite centriste » par son habileté politique.
Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat.