« L’Etat palestinien est prêt à négocier avec Israël, à n’importe quel moment » affirme Mahmoud Abbas

« L’Etat palestinien est prêt à négocier avec Israël, à n’importe quel moment » affirme Mahmoud Abbas

Le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en visite en France, a été entendu par les sénateurs. Il s’est dit prêt à négocier immédiatement pour la paix avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Alexandre Poussart

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Nous sommes prêts à négocier avec Israël dès maintenant » a répété Mahmoud Abbas, devant les nombreux sénateurs venus l’interroger. « Récemment, Vladimir Poutine nous a invités à Moscou pour se mettre à la table des négociations mais Benjamin Netanyahu n’est jamais venu », raconte Mahmoud Abbas.

Pour le président de l’autorité palestinienne, seule la création de deux Etats israéliens et palestiniens peut résoudre ce conflit. « Si Israël défend une solution avec un seul Etat, alors il défend un régime d’apartheid, c’est-à-dire un pays avec deux catégories de citoyens. »

L’autorité palestinienne demande la création d’un Etat sur les frontières de 1967, en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem est : « nous demandons 21% de la Palestine historique, c’est tout que nous demandons. »

La régularisation des colonies israéliennes unanimement condamnée

"La loi de régularisation des colonies israéliennes est inacceptable pour les Palestiniens" Mahmoud Abbas
02:10

Le président de l’autorité palestinienne a vivement dénoncé la loi votée, mardi 7 février, par le Parlement israélien, et qui légalise les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée depuis 1967. La majorité de la communauté internationale a condamnée cette loi. « Le gouvernement israélien continue de construire sur les terres palestiniennes de 1967, et 600 000 colons israéliens y vivent aujourd'hui », rappelle Mahmoud Abbas.

“Nous souhaitons travailler avec Donald Trump”

"L'Etat palestinien est ouvert au dialogue avec Trump" Mahmoud Abbas
01:40

Le président de l’autorité palestinienne s’est dit ouvert au dialogue et au travail avec le nouveau président américain Donald Trump. Ce dernier avait pourtant durant sa campagne projeté de transférer l’ambassade américaine en Israël, de Tel Aviv à Jérusalem, capitale revendiquée par les deux peuples. “Nous pensions que Donald Trump allait annoncer ce transfert lors de son investiture, mais il ne l’a pas fait. Pour l’instant, nous sommes dans l’attente.”

Dans la même thématique

Annecy Journees parlementaires du parti de droite Les Republicains
8min

Politique

Le Sénat va-t-il voir son poids politique renforcé avec le gouvernement Barnier ?

Petite révolution au Palais de Marie de Médicis, la majorité sénatoriale LR, jusqu’ici dans l’opposition, se retrouve dans la majorité de Michel Barnier. « Le poids politique des sénateurs est évidemment renforcé », souligne le constitutionnaliste Benjamin Morel. Mais il ne faut pas oublier que « c’est toujours l’Assemblée qui a le dernier mot », rappelle le politologue Olivier Rouquan. De quoi tempérer l’idée d’un Sénat qui gagne en influence.

Le

Annecy Journees parlementaires du parti de droite Les Republicains
6min

Politique

Journées parlementaires LR : la nomination de Michel Barnier va-t-elle bouleverser le travail de la droite sénatoriale ? 

Après 12 ans dans l’opposition, Les Républicains se retrouvent de manière inattendue au pouvoir au sein de ce qui devrait ressembler à une coalition. Aux journées parlementaires du parti à Annecy, les sénateurs ont prôné un travail législatif « constructif » avec leurs nouveaux alliés macronistes et philippistes.  « On était en mort clinique. Et on se réveille du coma », se réjouit un sénateur.

Le