L’Europe, « laboratoire d’une mondialisation déracinée et apatride » pour Wauquiez et LR
Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez et les principaux responsables parlementaires du parti dénoncent mardi dans...

L’Europe, « laboratoire d’une mondialisation déracinée et apatride » pour Wauquiez et LR

Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez et les principaux responsables parlementaires du parti dénoncent mardi dans...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez et les principaux responsables parlementaires du parti dénoncent mardi dans une tribune une Europe "laboratoire d'une mondialisation déracinée et apatride", à laquelle ils opposent une Europe "fière" de ses "racines gréco-romaines et judéo-chrétiennes".

"Protégeons enfin notre civilisation. Certains ont voulu faire de l'Europe le laboratoire d'une mondialisation déracinée et apatride, sans identité et sans frontières", écrivent dans Le Figaro M. Wauquiez, le président des sénateurs LR Bruno Retailleau, celui des députés LR Christian Jacob, et l'eurodéputé Frank Proust, chef de la délégation LR dans le groupe PPE au Parlement européen.

"Au contraire, nous croyons à une Europe incarnée, fière de son Histoire, de ses racines gréco-romaines et judéo-chrétiennes comme de l'héritage de la Renaissance et des Lumières", poursuivent-ils.

"Face à un intégrisme islamiste qui nous a collectivement déclaré la guerre, nous devons nous réarmer matériellement et moralement. L'identité européenne ne doit plus nous faire honte mais nous rendre fiers. Il est temps qu'au nom de l'Europe que nous voulons, nous changions l'Union européenne", ajoutent les quatre responsables politiques de droite.

"Les inquiétudes légitimes exprimées par les peuples européens doivent être perçues comme des électrochocs salutaires", estiment-ils, en citant le Brexit, l'arrivée de l'extrême droite au gouvernement en Autriche et en Italie, et son entrée au parlement en Allemagne.

Laurent Wauquiez et ses proches réclament aussi de protéger les frontières et "refonder radicalement" les accords de Schengen. "Lorsque deux millions d'étrangers entrent illégalement dans l'espace Schengen en deux ans, c'est une faillite collective. L'Europe ne résistera pas à cinq années supplémentaires de pression migratoire hors de contrôle".

Sur le plan économique, ils estiment que "la réciprocité doit devenir la règle". "Comment accepter que nous ouvrions la quasi-totalité de nos marchés publics aux entreprises étrangères alors que les États-Unis seulement un tiers et la Chine aucun?", demandent-ils.

Dans la même thématique

L’Europe, « laboratoire d’une mondialisation déracinée et apatride » pour Wauquiez et LR
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

L’Europe, « laboratoire d’une mondialisation déracinée et apatride » pour Wauquiez et LR
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le