L'ancien député LR Nicolas Dhuicq a rejoint samedi Debout la France (DLF), le parti de Nicolas Dupont-Aignan, a annoncé l'ex-candidat à la présidentielle à l'occasion d'un conseil national de sa formation, à Lyon.
"Bienvenue à , maire et ancien Député qui rejoint aujourd'hui ", a tweeté M. Dupont-Aignan, député de l'Essonne et ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.
Cet ancien député Les Républicains de l'Aube (2007-2017), qui avait soutenu François Fillon pour la primaire à droite et "contre l’avis de son parti (...) refusé le front républicain lors du second de tour de l’élection présidentielle", sera le nouveau délégué national aux Armées, selon un communiqué de DLF.
"J’ai décidé de rejoindre un autre Nicolas. Travailler pour la France",a écrit peu après sur Twitter M. Dhuicq, qui faisait déjà partie de la plateforme "Les Amoureux de la France".
Par ailleurs, Frédéric Mortier, maire de Longué-Jumelles (Maine-et-Loire), a été nommé samedi nouveau secrétaire général de DLF, dont le bureau national "s'est étoffé de nouveaux délégués nationaux", selon le communiqué du parti.
Le mouvement de Nicolas Dupont-Aignan, qui revendique "plus de 5.000 nouveaux adhérents depuis le second tour de l’élection présidentielle", a aussi souligné qu'il "maintient plus que jamais sa participation à la démarche des Amoureux de la France afin de rassembler tous ceux qui veulent s’opposer à la politique de M. Macron, tout en refusant de laisser le monopole de l’opposition à M. Mélenchon".
Il a rappelé qu'une rencontre des Amoureux de la France est prévue vendredi prochain à Nice, "à l’invitation d’Olivier Bettati", vice-président du Centre national des indépendants et paysans (CNIP) et conseiller régional Paca, qui a pris ses distances avec le FN -dont il n'avait jamais été formellement membre-, notamment après le retrait de Marion Maréchal-Le Pen.
Debout la France "sera un acteur clé de la recomposition" politique "qui n'est pas achevée", a assuré le 18 janvier Nicolas Dupont-Aignan, estimant que son parti était ressorti "profondément renforcé(...) de la campagne présidentielle alors que l'oligarchie misait sur notre mort politique".
Il avait plaidé à nouveau pour une "union des patriotes et des républicains (...) et de ceux du Front national qui le souhaitent", après avoir lancé en novembre le mouvement des "Amoureux de la France" avec notamment Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, et Emmanuelle Ménard, députée soutenue par le FN.