L’exécutif confirme la nomination de François Lecointre comme chef d’état-major des armées
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a confirmé mercredi la nomination de François Lecointre comme chef d'état...

L’exécutif confirme la nomination de François Lecointre comme chef d’état-major des armées

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a confirmé mercredi la nomination de François Lecointre comme chef d'état...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a confirmé mercredi la nomination de François Lecointre comme chef d'état-major des armées en remplacement de Pierre de Villiers, démissionnaire, lors du compte rendu du Conseil des ministres.

M. Lecointre, 55 ans, est "un héros, reconnu comme tel dans l'armée", a déclaré M. Macron lors du Conseil, selon des propos rapportés par M. Castaner.

Jusqu'ici chef du cabinet militaire du Premier ministre Edouard Philippe, il prendra ses fonctions jeudi et accompagnera le chef de l'Etat et la ministre des Armées Florence Parly lors d'un déplacement sur la base aérienne 125 d'Istres (Bouches-du-Rhône).

Le général Lecointre, "c'est un officiel général issu de l'armée de terre et qui dispose d'une solide expérience inter-armées. C'est un militaire qui a une expérience reconnue des opérations et qui a pu dans sa carrière démontrer cette capacité dans le contexte que nous connaissons aujourd'hui. Son expérience de terrain, son expérience de combat est évidemment quelque chose dans la période actuelle qui est particulièrement important pour nous", a déclaré M. Castaner.

"Et puis enfin c'est un général jeune, dont l'action pourra s'inscrire justement dans la durée, ce qui est important au moment où nous allons actualiser la loi de programmation militaire. Elle doit être discutée et votée en 2018 pour guider les armées dans les années à venir et donc ça nous parait essentiel aussi d'avoir quelqu'un qui est né en 1962 et qui pourra accompagner évidemment le grand projet que nous venons de porter pour notre armée", a poursuivi le porte-parole du gouvernement.

Lors du Conseil, M. Macron a évoqué "le parcours de cet homme d'exception. Le général Lecointre est un héro reconnu dans l'armée comme tel, un héro qui a su combattre, un héro qui a su libérer les soldats français, notamment en 1995 dans la guerre en Bosnie-Bosnie-Herzégovine où nos forces armées étaient mobilisées. Et il a su monter à l'assaut (...) à la baillonnette", selon M. Castaner.

Lors du Conseil, Emmanuel Macron "a rendu hommage" à Pierre de Villiers "à la fois dans ses remarquables états de services mais aussi dans sa capacité qu'il a eue à assurer pendant plus de trois ans le commandement opérationnel des armées françaises", a rapporté M. Castaner.

Pierre de Villiers a annoncé mercredi sa démission, quelques jours après avoir été sévèrement recadré publiquement par le chef de l'Etat qui venait pourtant de le prolonger pour un an.

Le chef d'état-major avait critiqué, devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, les économies de 850 millions d'euros demandées à la Défense en 2017, jugeant l'exercice "non tenable".

"Il n'est pas digne d'étaler certains débats sur la place publique". "Je suis votre chef", avait répliqué le président de la République le 13 juillet devant la hiérarchie militaire réunie à l'hôtel de Brienne à la veille de la fête nationale.

Le budget de la défense pour 2018 "permettra de protéger le pays", a assuré Emmanuel Macron lors du Conseil des ministres. Il avait annoncé le 13 juillet un budget des armées en hausse à 34,2 milliards d'euros afin de pouvoir atteindre l'objectif de 2% du produit intérieur brut qu'il a fixé pour 2025.

leb-swi-cs-bpa/frd/pad

Partager cet article

Dans la même thématique

L’exécutif confirme la nomination de François Lecointre comme chef d’état-major des armées
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

L’exécutif confirme la nomination de François Lecointre comme chef d’état-major des armées
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le

L’exécutif confirme la nomination de François Lecointre comme chef d’état-major des armées
7min

Politique

Texte sur l’énergie : les rapporteurs du Sénat veulent évaluer « l’impact financier » de l’éolien… mais aussi du nucléaire

Pas de jaloux. Après la tribune de Bruno Retailleau, qui appelle à arrêter les subventions à l’éolien, la majorité sénatoriale LR et centriste va défendre un amendement visant à évaluer « l’impact financier de toutes les formes de production d’énergie », explique le corapporteur centriste Patrick Chauvet, qui ne veut pas « stigmatiser » les énergies renouvelables. L’objectif global de la PPL Gremillet reste cependant bien la relance du nucléaire.

Le