"L'Incorrect", un nouveau mensuel ayant pour but de "réinventer le logiciel politique et culturel de la droite", sera lancé le 7 septembre par quelques personnalités entre droite et extrême droite, a annoncé jeudi à l'AFP son directeur de la communication, Arnaud Stéphan.
Avec un tirage prévu de 10.000 exemplaires pour 90 pages et un prix unitaire de 5,80 euros, L'Incorrect, diffusé en kiosques, sera dirigé par Laurent Meeschaert, entrepreneur membre du réseau L'Avant Garde et dirigeant de la Fondation Identité Dignité.
Le directeur de la rédaction sera l'essayiste Jacques de Guillebon.
Sous-titré "Faites-le taire", ce mensuel aura dans son premier numéro des articles de la philosophe Chantal Delsol ou de Charles Millon, ancien ministre de la Défense de Jacques Chirac, mais aussi plusieurs entretiens pour l'instant tenus secrets et un volet culture annoncé comme important.
Selon M. Stéphan, qui officiait jusqu'en juin comme responsable de la communication de l'ex-députée FN Marion Maréchal-Le Pen, le premier numéro sera consacré à "Ceux qui ne sont rien", c'est-à-dire "la France périphérique".
Pris en photo le 7 novembre 2015 à Paris, Charles Beigbeder, homme d'affaires et ex-UMP désormais promoteur de la "droite hors les murs", au confluent de LR et du FN est l'un des principaux actionnaires de la publication
AFP/Archives
"L'incorrect aura un positionnement foncièrement à droite et le dira, contrairement au mensuel Causeur qui est plutôt une arme anti-pensée unique" avec "des personnes venant de la Fondation Marc Bloch", a assuré M. Stéphan.
La rédaction, dont les effectifs n'ont pas été précisés même si "plus d'une quarantaine de personnes fournissent des papiers" pour le premier numéro, "sera très jeune, avec un ton différent et très rock'n'roll, composée de gens profondément de droite", selon lui.
Les principaux actionnaires de la publication sont Charles Beigbeder, homme d'affaires et ex-UMP désormais promoteur de la "droite hors les murs", au confluent de LR et du FN, ainsi que M. Meeschaert.
Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.
Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».
Jeudi, le groupe écologiste du Sénat défendra deux propositions de loi dans le cadre de sa niche parlementaire. Le premier vise à garantir une continuité de revenus pour les artistes auteurs et le deuxième a pour but de garantir plus de transparence pour les riverains des parcelles agricoles exposées aux pesticides.
Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.