Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
Le
Par Héléna Berkaoui
Temps de lecture :
2 min
Publié le
« Oui, Marine Le Pen va interdire le port du voile dans l’espace public », a tenté de clarifier la porte-parole du Rassemblement national. Invitée de l’émission Audition publique en partenariat avec Le Figaro et LCP-AN, Laure Lavalette concède qu’il « y aura peut-être un certain discernement ».
Alors que le second tour de la présidentielle se rapproche, la candidate du Rassemblement national a semblé mettre de l’eau dans son vin concernant une de ses mesures phares : l’interdiction du port du voile dans l’espace public. En déplacement dans le Vaucluse le 15 avril, Marine Le Pen a dénoncé les propos de ses proches selon lesquels les femmes voilées seraient elles-mêmes islamistes. Elle faisait alors face à une dame âgée portant le voile.
Une position floue que Laure Lavalette a tenté de clarifier. Sur les modalités de cette interdiction, elle assure qu’elles seront définies plus tard. « Il y aura une loi qui va passer par un processus législatif, ces modalités d’application seront décidées à ce moment-là », assure-t-elle.
Le voile reste donc pour le Rassemblement national « l’uniforme des islamistes », « un instrument de soumission » et même « une appropriation culturelle de l’islamisme ». Cependant, Laure Lavalette peine à préciser sur quelle base légale cette interdiction s’appuiera. « Ce sera de la lutte contre le terrorisme », finit-elle par lâcher.
La loi interdisant le port du voile intégral avait suscité de nombreux débats juridiques à l’époque. A noter que ce texte prohibe en réalité les tenues destinées à dissimuler son visage dans l’espace public.
Eglantine Emeyé, un combat en héritage