L’unité politique de la gauche : « Ce n’est pas l’objet » de la manifestation, balaie Éric Coquerel

L’unité politique de la gauche : « Ce n’est pas l’objet » de la manifestation, balaie Éric Coquerel

L’union de la gauche mais pas trop. Pour le co-coordinateur du Parti de gauche, ce n’est pas l’objet de la mobilisation du 22 mars. Il appelle cependant à « une grande marche de printemps » initiée par la France insoumise.
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Par Héléna Berkaoui

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L’unité politique de la gauche : « Ce n’est pas l’objet » de la grande manifestation de ce jeudi 22 mars, balaie le député de la France insoumise. Éric Coquerel – qui est également le co-coordinateur du Parti de gauche – affirme par ailleurs que « le temps des cartels politiques est révolu », place aux  « mouvements citoyens comme celui de la France insoumise ».

En outre, le député de la France insoumise se méfie du concept même d’unité politique de la gauche. « Qu’est-ce que vous mettez dans le terme gauche ? Vous mettez le Parti socialiste ? », tance Éric Coquerel chez qui le souvenir des manifestations contre la loi Travail du gouvernement de Manuel Valls est encore bien vivace. Et de prévenir : « Nous, nous avons dit que la mobilisation sociale aujourd’hui ne doit pas servir de marche pied à des constructions politiciennes ».

Pour autant, la France insoumise a signé l’appel lancé par Olivier Besancenot pour l’unité des partis de gauche, excluant le PS.  « C’est normal qu’on se mette tous ensemble », justifie Éric Coquerel avant de cadrer : « Par contre, chacun sait que d’un point de vue politique le temps des cartels politiques est révolu et qu’il faut des mouvements citoyens comme celui de la France insoumise ».

Oui à l’unité mais seulement derrière la France insoumise ?  « Qu’on ne nous la fasse pas », rétorque le député. « On est nous habitué à ce que dans l’action on soit derrière les syndicats ou même avec les syndicats, c’est ce qu’on souhaite pour une grande marche de printemps qui permettrait de compléter les mouvements en cours et qui ferait masse dans la rue », poursuit Éric Coquerel.

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