« La composition de la Cour de Justice de la République pose problème » pour le magistrat Denis Salas

« La composition de la Cour de Justice de la République pose problème » pour le magistrat Denis Salas

Cette juridiction d’exception est composée de trois magistrats et de douze parlementaires, six députés et six sénateurs.
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Invité sur le plateau de Sénat 360, le magistrat Denis Salas estime que la composition de la Cour de Justice de la République, qui juge à partir d’aujourd’hui l’ancienne ministre de l’Economie Christine Lagarde, « pose problème ». Cette juridiction d’exception est composée de trois magistrats et de douze parlementaires, six députés et six sénateurs.

« Il y a un problème. Dans la culture judiciaire qui est la nôtre, la notion d’impartialité est très importante. Et dans cette juridiction, le fait que des parlementaires jugent eux-mêmes des responsables politiques ne les met pas dans une position d’impartialité parfaite » estime-t-il.

Il souligne la collision entre une « culture judiciaire » prônant l'impartialité et une culture politique favorisant « l’entre-soi ».

 

Dans la même thématique

« La composition de la Cour de Justice de la République pose problème » pour le magistrat Denis Salas
3min

Politique

Cacophonie sur le voile dans le sport : « Chaque petite déclaration peut nous détourner de notre objectif », affirme Laurent Marcangeli

Invité de la matinale de Public Sénat, Laurent Marcangeli est revenu sur la cacophonie gouvernementale autour du port du voile dans le sport et appelle chacun « à ne pas trop se disperser », et à ne pas mettre de démission dans la balance, tout en refusant de commenter la « communication » de son « ami » Gérald Darmanin.

Le

« La composition de la Cour de Justice de la République pose problème » pour le magistrat Denis Salas
3min

Politique

Voile dans le sport : le gouvernement promet l’inscription du texte du Sénat à l’ordre du jour de l’Assemblée

Le gouvernement précise sa position sur le texte du Sénat visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives. L’exécutif inscrira bien la proposition de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Un recadrage, alors que les ministres des Sports et de l’Education nationale affirmaient que ce n’était pas une priorité.

Le